mardi 24 mars 2015

Les clochers de Roquevaire


Vus de la salle RAYMOND REYNAUD

ROQUEVAIRE centre
 A gauche: 
Le clocher du Sarret (vestige de Notre Dame de Lausa rasée en 1794) et l'horloge municipale

 pour la vue globale....

https://www.youtube.com/watch?v=FHUt-ACZemM 

A droite:
L'église Saint Vincent  date de 1707 et fut consacrée en 1739.
On peut y voir et écouter le Grand Orgue ( restauré et inauguré en 1997). 

 https://www.youtube.com/watch?v=kryWT2LpEsA

 https://www.youtube.com/watch?v=HRs58NAmNyE

http://www.orgue-roquevaire.fr/ 

PONT de l'ETOILE, les cloches carillonnent aussi
https://www.youtube.com/watch?v=Zv9jYOhRxsM

https://www.youtube.com/watch?v=YetwnyNQXIA

LASCOURS: voir article " la cloche Marie Monique" du 13 3 2015

https://www.youtube.com/results?search_query=eglise+saint+jean+lascours 

https://cloches13.blogspot.com/2013/02/lascours-eglise-saint-jean.html

 

ACC 2015-03 mis à jour 2023 07

dimanche 22 mars 2015

Hameaux de Roquevaire 1820- 1830

Etude du cadastre de 1830 ( archives départementales) et du livre " Statistique du département des Bouches du Rhône avec atlas dédiée au Roi par M le comte de Villeneuve 1824" tome 2 pages 844 à 850

https://books.google.fr/books?id=6aSXLzkEZkUC&pg=PA846&lpg=PA846&dq=la+gardy+roquevaire&source=bl&ots=PB6nAVCacE&sig=oY0tGjWT9q_1Ko0a2do-At5Lrk4&hl=fr&sa=X&ei=N6oOVdLEJNDKaJK9gpAB&ved=0CDkQ6AEwBTgK#v=onepage&q=la%20gardy%20roquevaire&f=false



1820: Population de Roquevaire 
Les hameaux sont distants de 3 à 4 km de Roquevaire.
L’étoile : auberge 12 personnes papeterie 21 personnes.
St estève : ferme 5 personnes foulon à bonnets 6 personnes.
Le repos : moulin à blé 10 personnes.
Plâtrières : 3 carrières 17 personnes.
Lascours : hameau 186 personnes.
Les Manaux : hameau  45 personnes.
Riou : hameau  48 personnes.
Barraques : hameau  28 personnes.
Roquevaire village  1484 personnes.
Maisons disséminées : 980 personnes.
Soit 2842 personnes 

10 ans après, peu de changements.... mais les détails sont plus nombreux.
Etude des plans de Lascours, La Gardy,  Riou, Les Manaux  (Archives départementales: 3P 1703 à 1717 )
les lieux dits ou hameaux:
Rive droite
Secteur Lascours
Pierresca: maison de pierresca
Pont de joux avec le pont sur le Merlanson
La Colombière
St Vincent: ruines de la chapelle, maison Jaubert
Carraire du Défens: du haut du valon jusqu'à l'Huveaune , largeur à peu près celle du lit du fleuve http://www.ofme.org/crpf:
Le Valon: maison Brochu
Le Clos: maison Fabre
Ravin de Capiens
Fontêtes Font d'ansene? et St Charles
Un moulin à plâtre 
Maison Richelme
Maison Négrel-Bruni
Donomagis : maisons Dol, Benoit, Orgnon.

Roland: maison Rolan, la guinguete
St Joseph
Le Marseillais 
Tremartin
La Tuilerie
Lascours: (église et 40 petites maisons environ, 2 rues parallèles)
Le Grand Vallon: bergerie
Les Esparets: carraire de l'étoile, maison Long
Les Escanebières
Coudan
La Plaine:  maisons Negrel
Secteur Les Mannaux
La Tuilerie
St Joseph: maison St Joseph, canal d’irrigation
L’ Ouert: mini hameau,  maison Depousier ( http://fr.wiktionary.org/wiki/hortus)
L'Antique: mini hameau, carraire de l'étoile
Piedoulard: maisons Long
Cote de Nerth
Clauvier:  maison Cristin, chemin de Marseille 

Perrin
Gaudissard: maisons Negrel, Grimaud
Les Mannaux: hameau
Gentioux
La Dorgale et la Crau: maisons Dorgale, Long, Glize
La Chaume: maisons Gabriel, Glize
Le Cannet: maisons Long, Glize, Negrel, Gras, Dol.
Les Barraques: maison Maurras, hameau les Barraques
Petetin: maison Feraud
La Beaucoué
La Plaine: maisons Negrel, Grimaud

Rive gauche:  
Secteur La Gardy
St Vincent  
carraire
canal
Rouveirolle
ancien  chemin de Roquevaire à Auriol
La Gardy: hameau, maison Maurin
Plâtrières: maison Deydier
Bellevue: maisons
Bassan
Reiraille
St Roch : bastide Jean,  St Roch 
Plâtrières : la Tuilerie, maisons et maison Maurin
La Bégude : 2 mini hameaux
Roumiguiere: maison Perrin
Cantebrune : maison Cantebrune
Cougoulière: maison Rebuffat
Le Cros: maison Roux
Le Repos: Auberge du Repos, canal, maison Cristin, route de Toulon
Belle vue: maison Maurin, Rancurel
La Bégude
Ville-croze: maison Maurin
Males-abeilles: maisons Lan, Maurin, Caillol
Bassan
Le Fauge: hameau
Chemin St Jean de Garguier
Cabrol
Secteur Rioux
St Estève: maisons St Etienne, Lan, Long
Le Touron
Le Val Cros: maisons Aubert  Ollivier  Grimaud
La Caou: maisons Ollivier,  Roubaud, Lan, Long, Brest, Roux, Roubaud, Ollivier,
La Cauvine
Coteau de Negre: maisons Long, Ollivier, Poutet
L' Etoile: maison Richelme, Poutet
papeterie auberge de l etoile
hameau près du ravin
maisons Suzan  Bounin Paul 
Rioux: maisons Coulomb, Brun, Maurras, Troubat, Negrel, maison la Tourette
La Tuilière
Malesabeilles: maison Suzan
Bassan
La Piguiere: maisons La Piguiere, Ollivier
Rioux: maisons Pellegrin, "Ciron" ?
Carraire de l'étoile
Coullaret: maisons Pellegrin  Troubat
Bassan
La Signore: bergerie
Carraire

Conclusion:
L’habitat est très dispersé dans la campagne, dans le village ou les hameaux il est peu resserré.
1/3 de la population environ vit dans les campagnes.
Les carraires sont nombreuses.
Divers ravins ou cours d'eau séparent les terres.
Les notables semblent installés à Rioux.

ACC 2015-03

Roquevaire actuel ( collines provençales carte Didier Richard extrait 1/50 000)
Pour agrandir, cliquer sur l'image puis faire un copié-collé dans word.




vendredi 13 mars 2015

Tapenade câpres-thon

Sans cuisson.
Ingrédients (pour 6 personnes) :
 - 200 g d'olives vertes dénoyautées
- 50 g de thon au naturel
- 50 g filets d'anchois
- 100 g de câpres égouttées
- 15 cl environ d'huile d'olive.
-  poivre noir

- gousse d'ail (facultatif)
- 1 filet de jus de citron (facultatif)

Préparation :

Ecraser les olives dénoyautées, les filets d'anchois , le thon, les câpres dans un mortier.

Ajouter peu à peu l'huile d'olive et continuer à écraser jusqu'à l'obtention d'un mélange plus ou moins fin, selon votre goût.

Assaisonner avec du poivre, et éventuellement du jus de citron et de l'ail .
Pensez à préparer les tapenades, toujours la veille.
Se conserve au frais dans un bocal recouverte d'huile d'olive.


On peut l'utiliser:
- pour une entrée en remplissant des blancs d'oeufs durs, les jaunes étant mélangés à la tapenade, des tomates.
- pour l'apéritif avec des légumes crus, sur des toasts.
- pour assaisonner une salade de tomates ou de concombres, des pâtes, des légumes.
- pour badigeonner une viande ou un poisson (cuit au four). 
- pour accompagner le plateau de fromage ( mascarpone ou  fromage de chèvre).


Roquevaire capitale des câpres


Le câprier  est cultivé au XVIIIème et au XIXème  siècles puis jusqu’en 1914 à Lascours.
La câpre ( bouton de fleur) ou le capron ( jeune fruit) sont utilisés en cuisine
Pour en savoir plus  
Roquevaire magazine n°15  été 2013 page 20 : 28

La conserverie Giraud : (construite au dessus du torrent Basseron, aujourd'hui le bâtiment ca1885- 2017 est démoli et remplacé par des logements sociaux)



photos B. Vert

Mise en conserve des cornichons Maison Giraud
Photo Voné - in bulletin municipal N°l - 1966 - collection musée

Dans le calendrier républicain français, le 22e jour du mois de thermidor est dénommé jour du Câprier  Ph. Fr. Na. Fabre d'Églantine, Rapport fait à la Convention nationale dans la séance du 3 du second mois de la seconde année de la République Française  p 29.

http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A2prier


ACC 2015-03



"Roquevaire, capitale mondiale des câpres :
 Aujourd’hui presque disparue, l’une des grandes cultures des Roquevairois fut celle de la câpre. C’est sur les rives de la haute Huveaune, autour de Auriol et Roquevaire mais aussi à Cuges, que leurs cultures s’étalaient sur les restanques, appelées chez nous les « bancaous », souvent  jusqu’en haut des collines.
Elle doit son introduction sur la commune au terrible hiver de 1709 qui avait détruit de très nombreux arbres fruitiers. Le câprier « Capparis-spinosa » est apparu comme la culture de substitution idéale. En 1836, la ville de Roquevaire a été désignée comme "capitale mondiale de la câpre" et en produisait 80 tonnes en 1862, avec une récolte record de 300 tonnes en 1866; on en répertoriait 7 qualités différentes.
Ce sont les femmes qui étaient chargées plus particulièrement de la récolte des boutons des fleurs des arbustes. Un syndicat spécialisé (ou coopérative) était chargé de la distribution de la récolte. Les câpres étaient amenées au syndicat où le travail de calibrage était effectué à l’aide de tamis pour être ensuite conditionnées selon leurs dimensions.
La culture des câpriers s'est ainsi développée au cours du XVIIIème siècle, pour atteindre son apogée à la fin du XIXème puis s'effondrer subitement à l’arrivée de la Première Guerre Mondiale et face à la concurrence des câpres africaines arrivées sur le marché.

A Lascours, joli hameau haut perché de la commune de Roquevaire, on y cultive encore quelques câpres. Ce village bénéficie de toutes les conditions pour leur production: un ensoleillement record, le massif du Garlaban pour se protéger du mistral, celui de la Sainte Baume pour faire face aux vents d'Est. Ici ce sont aussi les femmes du village qui les cueillaient à la main (avec des vieilles chaussettes qui leur servaient de gants), elles nouaient leur tablier pour y mettre leur récolte. Les câpres étaient ensuite triées avec un tamis, appelé "cravéou". Il y avait deux coopératives, l’une à Lascours  et l’autre à Roquevaire, surnommée la Capitale de la câpre. La récolte était portée à la conserverie de Marseille (quartier St Loup) où la douane faisait payer une taxe "l'octroi". Aujourd'hui, sur la commune, c'est essentiellement une culture d'appoint. Mais à Auriol, vous trouverez encore la famille Margier qui en cultive.
Extrait revue Saint Baume auteur C Ollivier "
Actualisation 2018-03