Il est possible de séparer Roquevaire et ses hameaux pour satisfaire une curiosité ciblée, mais les décisions des conseils municipaux sont prises globalement: exemple, 1881, les bancs à 6 places de l'école de filles de Roquevaire centre seront envoyés à Pont de l'Etoile lors de la création de l'école de filles. Le budget de la commune concerne l'ensemble, on y apprend beaucoup de choses.
Pour retrouver les lieux des diverses écoles, un travail supplémentaire avec les parcelles nominatives des cadastres est encore à faire.
Une chose est sûre l'école primaire Joseph Martinat (maire 1953-1971) se trouve à la place du pensionnat dirigé par Mr Bourrelly et appartenant à Mr Larzat, l'école de garçons de Pont de l'étoile était dans la maison de Joseph Long contiguë à la place de l'église...
Il n'y a pas une école mais des écoles, à caractère congréganiste (religieux), ou libre puis communal et enfin laïque. L'évolution du caractère à donner à l'enseignement est évidente dans les délibérations des conseils municipaux, et donne lieu à discussions.
Alors commençons par les écoles privées...
Aux archives départementales dossier 156 E R3, sont regroupées les demandes d'ouverture de classe par des instituteurs de 1870 à 1939
https://asphcr13.blogspot.fr/2017/11/ecoles-privees.html
Voici le bilan de
l'étude des 60 demandes.
Avant 1859,
l’enseignement privé existait à Roquevaire
(cf CV d'une sœur).
Entre 1860 et 1865
existe déjà le pensionnat des dames religieuses de St Joseph (cf Bouisson Angéline)
Dans les dossiers
de candidatures, le premier lieu prévu est Lascours pour l’école primaire
en 1870 puis la salle d’asile en 1871.
Un autre pensionnat
semble nécessaire en 1873 au Repos.
Lieux cités :
Riou, Pont de l’étoile, Roquevaire :
Quartier le repos,
Place de l’église, Rue Torte, quartier des Ferrages, Boulevard de la gare,
Boulevard Piot.
Intervenants: veuve ou des
demoiselles ou des religieuses et quelques rares messieurs.
La première
candidate sort de l’école normale d’Aix.
Les diplômes sont:
le brevet de capacité de second ordre, le certificat d’aptitude, le brevet
supérieur, le certificat d’aptitude à la direction des écoles maternelles, le brevet élémentaire.
Diplômes donnés par
les recteurs des académies (Aix, Grenoble, Paris, Besançon, Clermont,
Chambéry, Montpellier, Bourg), les inspecteurs (Privas, Lyon, Aix, Draguignan) ou
les membres des commissions primaires
(Valence)
Les sœurs ont des
lettres d’obédience puis plus tard des certificats.
2 congrégations
sont surtout représentées : Ordre Notre Dame de la Compassion,
Congrégation de St Joseph de Bourg. Un membre de l'institut des petits frères de Marie pour les garçons.
Les postes
souhaités:
Institutrice,
directrice, instituteur, directeur.
Pour les salles
d’asile, les écoles primaires filles puis garçons, le pensionnat.
Cours de garçons
prévus en 1877.
Cours d’adultes
envisagés dès 1898.
Provenance des
enseignants : Ardèche, Nièvre, Savoie, Rhône, Var, Ain , Haute Loire,
Basses et Hautes Alpes, Gard, Jura,
Drôme, Isère, Bouches du Rhône.
Autres
constats :
En 1880 le cachet
de la mairie change : la couronne de lauriers devient Marianne (retour de la République)
La loi du 15 3 1850
se transforme le 30 8 1886 (art 38)
1884 Nouveau bâtiment Boulevard de la gare, maternelle et primaire
Une sœur âgée de
plus de 75 ans travaille encore.
Les salles d’asile
deviennent maternelles en 1888.
1907 Rue Piot
anciennement rue des Ferrages
1926 demande
de fournir: extrait casier judiciaire, plan du local, certificat aptitude
pédagogique.
Long Joseph Surleon
(27a) instituteur à Pont de l’Etoile, le 23 4 1867 épouse M. Orgnon, témoin
Louis Lebre 25 a instituteur communal d’Auriol
Classeur avec tableau comportant les noms, lieux de naissance, diplômes, lieu d'installation de la classe, carrière du postulant et date d'ouverture : A voir au musée
2017-12 ACC
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