dimanche 9 avril 2017

Insensés

A une époque où les services sociaux n'existaient pas comme actuellement...
La solidarité familiale mais aussi communale sont là, le plus souvent.  

La commune prend en charge les personnes défavorisées que ce soit pour l'admission des enfants à l'école, des vieillards à l'hospice...

Elle participe aux aides nationales en cas de problèmes dans certaines communes (crues, éboulements...)

En 1938-39 une demoiselle de 46 ans originaire d'Aubagne doit être enfermée dans l'hospice des insensés de Marseille, la pension est de 400 francs par an. Après une étude du cas, la famille ne loge pas vraiment à Roquevaire, la demoiselle y ayant été emprisonnée dans un local insuffisant temporairement .
 " il s'agit d'imposer à la commune un sacrifice annuel qu'elle ne doit réellement supporter qu'au profit de ses véritables enfants et non en faveur d'une fille étrangère à la localité".
En 1841 la municipalité pense que la demande est illégitime, mais contrainte par le préfet elle versera une partie de la dette.

On ne parle pas de sacrifice pour les autres dons! 

 Hôpitaux marseille
http://patrimoinemedical.univmed.fr/rues/rues_LAUTARD.htm 
http://www.archives13.fr/archives13/CG13/cache/offonce/pid/429 
Source: délibérations du conseil municipal 1839
ACC 2017-04

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire