lundi 3 avril 2017

Aléas gendarmerie

La gendarmerie fera encore l'objet de multiples discussions en 1838. Le maire Etienne Fabre sera bien ennuyé suite aux décisions prises imprudemment.
Il s'agit de: 

«  prendre tous les moyens » pour obtenir son retour car il n'y a pas de logement sur la commune de la Destrousse.
 … « procurer à la commune une caserne qui offre à la gendarmerie toutes les commodités nécessaires soit en faisant l’acquisition d’une maison soit au moyen d’une nouvelle construction. »
Dépenses mais « l’absence de gendarmerie est désavantageuse à Roquevaire exposé tous les jours au passage et au logement de tant de militaires isolés et de gens sans aveux… »
« Les hoirs Jouve Joseph dit ferry étaient dans l’intention de vendre les parties de maison qu’ils possèdent dans l’enceinte de cette commune rue Ste Anne. Là, la caserne serait placée sur l’embranchement de la route royale et du petit chemin de rolan et aucun des passagers n’échapperait à la surveillance de la gendarmerie et le terrain situé derrière de cette habitation et qui en dépend nous permettrait de donner un local actuel s’il n’était suffisant, tout le développement nécessaire ."
… « Si vous préférez la voie de l’acquisition à celle de construction… »
"Une caserne engagera les autorités supérieures à ordonner le déplacement." Le conseil d’arrondissement et de département ont donné un avis favorable pour son retour à Roquevaire, ils ont compris les justes motifs…ce qui a retardé c’est le bail que le département avait souscrit à La Destrousse.Le bail va expirer … reste à « obtenir de M le Ministre de la guerre l’autorisation"

 Si les hoirs Jouve vendent, l'occasion d’un lieu bien situé sera perdue.
Ils  acceptent pour 2500 f une partie de maison (pour dépendance) et un terrain favorable aux besoins du ménage et à la surveillance de la brigade, prison litière...


 Rappel de la gendarmerie voté à l’unanimité; voté en principe l’établissement d’une caserne, avec acquisition - 16 000 f avec l'usage d’un emprunt (15 000 f); au comptant les entreprises seront plus nombreuses  et le rabais plus considérable.

Selon la loi (18 7 1837), les 20 propriétaires les plus imposés sont convoqués pour donner leur avis.

A la majorité de 32 voix  contre 4, le maire est autorisé à contracter l’emprunt.

Les plans et devis furent dressés, l’acquisition d’une petite maison, la dernière de l’isle, fut faite.

Le Maire a signé la convention en son nom.
Refus du transfert par le ministère malgré l'espoir.
A la suite le Maire se débarrasse de la grande  maison (perte 1000 f) puis de la petite, il lui reste le terrain inculte qui reviendra à la commune.
On estime qu'il est injuste de rendre le maire responsable de cet achat.

On ne saura pas exactement par quels jeux d'écriture cela se termina.
Source délibérations du conseil municipal 1838
ACC 2017-04


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