Il s'agit de:
«
prendre tous les moyens » pour obtenir son retour car il n'y a pas
de logement sur la commune de la Destrousse.
… « procurer à la commune une caserne qui
offre à la gendarmerie toutes les commodités nécessaires soit en faisant
l’acquisition d’une maison soit au moyen d’une nouvelle construction. »
Dépenses
mais « l’absence de gendarmerie est désavantageuse à Roquevaire exposé
tous les jours au passage et au logement de tant de militaires isolés et de
gens sans aveux… »
« Les
hoirs Jouve Joseph dit ferry étaient dans l’intention de vendre les parties de maison
qu’ils possèdent dans l’enceinte de cette commune rue Ste Anne. Là, la caserne
serait placée sur l’embranchement de la route royale et du petit chemin de rolan
et aucun des passagers n’échapperait à la surveillance de la
gendarmerie et le terrain situé derrière de cette habitation et qui en dépend
nous permettrait de donner un local actuel s’il n’était suffisant, tout le
développement nécessaire ."
… « Si
vous préférez la voie de l’acquisition à celle de construction… »
"Une
caserne engagera les autorités supérieures à ordonner le déplacement." Le conseil d’arrondissement et de département ont donné un avis
favorable pour son retour à Roquevaire, ils ont compris les justes motifs…ce
qui a retardé c’est le bail que le département avait souscrit à La
Destrousse.Le bail va expirer … reste à « obtenir de M le Ministre de la
guerre l’autorisation"
Si les hoirs Jouve vendent, l'occasion d’un lieu bien situé sera perdue.
Ils acceptent pour 2500 f une partie de maison (pour
dépendance) et un terrain
favorable aux besoins du ménage et à la surveillance de la brigade, prison litière...
Rappel
de la gendarmerie voté à l’unanimité; voté
en principe l’établissement d’une caserne, avec acquisition - 16 000
f avec l'usage d’un emprunt (15 000 f); au comptant les entreprises seront
plus nombreuses et le rabais plus
considérable.
Selon
la loi (18 7 1837), les 20 propriétaires les plus imposés sont convoqués pour
donner leur avis.
A
la majorité de 32 voix contre 4, le maire
est autorisé à contracter l’emprunt.
Les
plans et devis furent dressés, l’acquisition d’une petite maison, la
dernière de l’isle, fut faite.
Le Maire
a signé la convention en son nom.
Refus
du transfert par le ministère malgré l'espoir.
A la suite le Maire se débarrasse de la
grande maison (perte 1000 f) puis de la
petite, il lui reste le terrain inculte qui reviendra à la commune.
On estime qu'il est injuste de rendre le maire responsable de cet achat.
On ne saura pas exactement par quels jeux d'écriture cela se termina.
Source délibérations du conseil municipal 1838
Source délibérations du conseil municipal 1838
ACC 2017-04
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