Proscrit du 2 décembre 1851, Lazare Negrel de Roquevaire meurt vers mi mai 1870
https://negrel.pagesperso-orange.fr/auteurs/breuze/chapitre_9_b.htm
Le 2 décembre 1851: coup d'état de Louis Napoléon Bonaparte
La répression fut brutale, les républicains étaient pourtant motivés. Voir l'histoire d'un proscrit:
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5695414w.texteImage
"Sur 19464 personnes condamnées par les commissions mixtes, 9820 furent « transportées » (239 à Cayenne ; 4549 en Algérie avec le signe + qui signifiait résidence forcée ; 5032 en Algérie, signe -, c’est-à-dire en résidence libre). Les autres eurent des peines plus légères : expulsion (980) ; éloignement temporaire (640) ; internement (2827) ; mise sous surveillance (5197). Quelle que soit la gravité de la condamnation, tous pouvaient se dire victimes, proscrits, déportés. Les documents d’archives présentent même des cas de prévenus, remis en liberté par la commission mixte (il y en eut 5857 en tout), mais que l’on considéra longtemps comme suspects et qui perdirent leur situation.
L’arbitraire le plus total avait régné dans cette épuration. On pouvait être condamné sans avoir bougé. L’administration avait tranché, et non la justice régulière." ...
"Qui étaient ces proscrits ? 21 % étaient des paysans ; 66 %, des ouvriers, artisans et commerçants, surtout de petites villes caractérisées par la proximité du monde rural ; 13 %, des intellectuels et membres des professions libérales. Une écrasante majorité d’hommes ..."
les proscrits de 1852 - HAL-SHS
Sur les actes de décès de 1870 à Roquevaire, on trouve le décès de Lazare Augustin Negrel le 4 mai à Lascours , né le 26 8 1810, fils de + Thomas et de + Thérèse Baud, veuf de Catherine Besson (x 1831) et époux de marguerite Lion (x 1839), agriculteur propriétaire.
Il semble avoir eu un garçon en 1833, puis avec la seconde épouse : deux filles en 1839 et 1841(+) et 3 garçons en 1843, 1847 et 1850.
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