dimanche 22 novembre 2015

Trésorier : maille bonne


Juin 1721:
En cette période peu sûre (peste), et où l'appauvrissement est général, aucune personne ne fait d’offre pour les enchères de la communauté; mais un trésorier étant absolument nécessaire, on propose Antoine Suzan (mais il est septuagénaire et illettré) puis son fils André qui refuse, enfin Jacques Crestin est retenu pour cette charge de façon très aménagée:
le trésorier  doit faire maille bonne
"il était simplement comptable des recettes qu’il pouvait opérer , il avait à sa disposition tous les moyens de contrainte que la loi assurait au créancier contre son débiteur." 


Source:
Christophe de Villeneuve
Statistiques du département des Bouches du Rhône volume 2  p 629




ACC 2015-11

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