Festival d'orgues du 16 septembre au16 octobre 2022
2022 08 ACC
Créée le 21 09 2001, l'ASPHCR est régie par la loi de 1901. PETITE HISTOIRE DE ROQUEVAIRE (hommage à R VERRIER)
Sur le site de France archives encore, parmi les 23 documents non numérisés:
- Dans le fond des négociants, on trouve "correspondance générale en provenance de Reims" Cote : 7 B 1653 Période : 1701-1800
* Jouve 1771-1792
* et Négrel 1791-1792
- Dans les archives de la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques : comptes des élections cantonales de Roquevaire de 1994
- Dans le fond Pierre-Jean Chabert (1949) un écrit concernant la région et les pénitents blancs
Cote : MMSH-PH-7201
2022 08 ACC
Dans le site de France Archives, toujours non numérisés, les fonds de la grande chancellerie avec les notaires ou officiels de la commune
Notaire royal à Roquevaire, sénéchaussée d'Aix-en-Provence.Ancien titulaire : COUTRON, Balthazar
8 6 1736 Cote : V/1/308
Fonds : Grande Chancellerie (sous-série V/1). Lettres de provision d'office : années 1735 et 1736
Conseiller maire ancien mi triennal de la ville et communauté de Roquevaire
23 6 1735 Cote : V/1/303
Fonds : Grande Chancellerie (sous-série V/1). Lettres de provision d'office : années 1735 et 1736
Conseiller maire alternatif mi triennal de la ville et communauté de Roquevaire
23 7 1735 Cote : V/1/303
Fonds : Grande Chancellerie (sous-série V/1). Lettres de provision d'office : années 1735 et 1736
Sergent royal au village de Roquevaire, sénéchaussée d'Aix-en-Provence.Ancien titulaire : CARBON, Etienne
28 61737 An Cote : V/1/313
Fonds : Grande Chancellerie (sous-série V/1). Lettres de provision d'office : années 1737 et 1738
Notaire royal à Roquevaire
4 2 1762 An Cote : V/1/413
Fonds : Grande Chancellerie (sous-série V/1). Lettres de provision d'office : années 1760, 1761 et 1762
Notaire royal à Roquevaire, paroisse et résidence, sénéchaussée d'Aix-en-Provence. Ancien titulaire : RICHELME, Jean Baptiste
10 2 1751 An Cote : V/1/368
Fonds : Grande Chancellerie (sous-série V/1). Lettres de provision d'office : années 1749, 1750 et 1751
Notaire royal garde notes à Roquevaire, sénéchaussée d'Aix-en-Provence. Ancien titulaire : RANCUREL, Joseph
18 9 1756 An Cote : V/1/389
Fonds : Grande Chancellerie (sous-série V/1). Lettres de provision d'office : années 1755-1756
Sergent royal à la résidence de Roquevaire, sénéchaussée d'Aix-en-Provence
3 4 1756 An Cote : V/1/391
Fonds : Grande Chancellerie (sous-série V/1). Lettres de provision d'office : années 1755-1756
Conseiller procureur du roi en la ville et communauté de Roquevaire
18 4 1745 An Cote : V/1/345
Fonds : Grande Chancellerie (sous-série V/1). Lettres de provision d'office : années 1744, 1745 et 1746
Notaire royal garde notes en la paroisse de Roquevaire, sénéchaussée d'Aix-en-Provence. Ancien titulaire : RANCUREL, Antoine
21 10 1746 An Cote : V/1/348
Fonds : Grande Chancellerie (sous-série V/1). Lettres de provision d'office : années 1744, 1745 et 1746
Conseiller secrétaire greffier alternatif mi triennal de la ville et communauté de Roquevaire
24 8 1742 An Cote : V/1/332
Fonds : Grande Chancellerie (sous-série V/1). Lettres de provision d'office : années 1742-1743
Notaire royal à Roquevaire. Ancien titulaire : CORMIS, Jean Louis de
18 1769 An Cote : V/1/448
Fonds : Grande Chancellerie (sous-série V/1). Lettres de provision d'office : années 1769-1770
Notaire royal garde notes en la paroisse de Roquevaire, sénéchaussée d'Aix-en-Provence. Ancien titulaire : CRISTIN, Antoine
25 4 1787 An Cote : V/1/531
Fonds : Grande Chancellerie (sous-série V/1). Lettres de provision d'office : années 1786-1787
Notaire royal à la résidence de Roquevaire, sénéchaussée d'Aix-en-Provence. Ancien titulaire : RICHELME, Laurent
31 12 1786 An Cote : V/1/527
Fonds : Grande Chancellerie (sous-série V/1). Lettres de provision d'office : années 1786-1787
Notaire royal garde notes en la paroisse de Roquevaire, sénéchaussée d'Aix-en-Provence. Ancien titulaire : RANCUREL, Jean Baptiste
11 2 1729 An Cote : V/1/278 an
Fonds : Grande Chancellerie (sous-série V/1). Lettres de provision d'office : années 1727, 1728 et 1729
Notaire royal au lieu de Roquevaire, sénéchaussée d'Aix-en-Provence. Ancien titulaire : COUTRON, Jean
8 avril 1729 An Cote : V/1/278
Fonds : Grande Chancellerie (sous-série V/1). Lettres de provision d'office : années 1727, 1728 et 1729
SOURCE : /https://francearchives.fr/fr/location/217182429?es_escategory=archives&es_escategory=siteres
sergent royal = auxiliaire de justice https://fr.wikipedia.org/wiki/Sergent_royal
2022 08 ACC
Aux AD 13, j'ai un jour photographié cette carte des voies de communication dans un atlas en libre disposition sur les étagères de la salle de lecture, pour mieux comprendre comment se déplaçaient nos ancêtres car ils bougeaient comme nous, un peu plus lentement, avec d'autres moyens.
Comprendre comment Roquevaire avait accueilli des habitants des limites de la Provence (Guillaumes 06- Richelme, Rancurel), comment une petite soeur d'une de mes ancêtres venue de là-bas avait pu y mourir en 1767 âgée d'un mois et être enterrée dans ce qui est actuellement le parking côté nord de l'église, comment se déplaçaient les bergers qui approvisionnaient le village.
Légende |
détail Roquevaire vers Aix, Marseille, Toulon |
Le relai de poste est mentionné
2022 08 ACC
Cette année de chaleur et de sécheresse a perturbé à Roquevaire les plantations : abricotier qui meurt subitement, feuilles qui jaunissent comme en automne, fruits plus précoces et de taille réduite, insectes inconnus jusqu'alors qui apparaissent.
Raisin, pomme reinette et fruit de l'asiminier |
figues blanches ou violette |
Il y a plus d'un siècle on faisait sécher ces figues pour les consommer en hiver, les exporter...
On peut actuellement les précuire et les congeler pour faire des tartes plus tard ou bien faire de la confiture:
Laver et couper les figues en morceaux (on peut les peler) Pour un kilo de fruits ajouter 700 g de sucre, de la vanille un zeste de citron non traité. Cuire 20 à 25 minutes.
L'asiminier de la famille de l'anone produit des fruits les asimines, à cultiver dans un sol profond riche, il faut être patient avant d'en obtenir mais c'est bon!
2022 08 ACC
La France est libérée. Marseille le sera le 28 août. Une affiche est publiée sur :
Les 100 ans du PCF y sont célébrés (en 2020) à travers quelques images commentées par les archives départementales.
Roquevaire, cité devenue ouvrière avec l'ouverture des mines de Gardanne, a eu un certain nombre de maires communistes dont Léon David.
https://asphcr13.blogspot.com/2015/09/leon-david-maire-de-roquevaire.html
Une intéressante rencontre en ce 21 août au cours de la commémoration de cette libération de Roquevaire: celle de la fille d'un soldat allemand qui y fut fait prisonnier , à suivre...
2022 08 ACC
Encore quelques photos de C Capo:
Venus de tous les villages des alentours, ils ont montré leur talent de musiciens, de créateurs de charrettes décorées. Merci à tous ces bénévoles qui font partager leur amour du patrimoine provençal.
sortie de la messe des charretiers |
Dans les vignes |
L'attelage portant "la tour de l'horloge" ( clocher de ND de Lausa) clôture le défilé de la fête, il aura fait 3 fois le tour du village de Roquevaire.
2022 08 ACC
Suite à mes articles ce mois-ci qui complétaient les précédents sur C.M. (qu'à Roquevaire on censure encore) Jean Paul Roubaud ajoute:
Notre académicien n’est qu’à demi nôtre !
Né à Martigues, d’une mère qui en était originaire, il était Roquevairois du côté paternel.
Dans un texte intitulé « Les deux patries, ou l’élection de sépulture », repris comme chapitre dans plusieurs de ses œuvres, C.M. revendique cette double appartenance, inscrite au plus profond de son être : « on n’échappe point à sa terre, elle modèle l’âme et elle la compose », a-t-il écrit.
Ce partage par moitié nous permet de revendiquer l’excellente partie de son œuvre littéraire constituée par ses nombreux ouvrages sur la Provence, quitte à délaisser le reste…….
Ecrivain de langue française, il aurait pu être comme Frédéric Mistral, qu’il considérait comme son maître et son guide, un écrivain de langue provençale. Mais il choisit d’être lu par le plus grand nombre.
Il consacra d’ailleurs à ce dernier un ouvrage intitulé «Sous l’étoile du mage ».
Dans son texte, d’une écriture admirable, intitulé « Les deux patries, ou l’élection de sépulture », écrit en 1903, C.M. évoque le Roquevaire de son enfance (vers 1880) qu’il connut pendant les périodes de vacances, vivant le reste du temps à Martigues.
Repris comme un des chapitres de l’ouvrage « L’étang de Berre », publié en 1915, il constitue une réponse à un autre texte dans lequel André Gide évoque ses origines languedociennes par son père, et normandes par sa mère, et s’interroge sur sa véritable patrie.
« … C’est en remuant ces pensées ou ces songeries, pour mieux dire, que je relisais de mémoire l’article de M. Gide. Une admirable journée d’hiver venait de s’éteindre. Le foyer de sarments et de ceps s’allumait à peine ……..
En continuant de songer à la complexité de la terre natale, les deux patries de M. Gide, dansant devant moi dans le feu, me rappelèrent subitement une autre patrie, celle des origines paternelles, qui me fait pénétrer dans un monde nouveau.
Elle n’est pas très loin d’ici. Dix lieues au plus. Et c’est toutefois un pays aussi différent que possible du nôtre. M. André Gide parlait de Normandie ? C’en est une, en pleine Provence. Elle est composée de prairies, de chaque côté du petit fleuve Huveaune, qui descend de la Sainte-Baume, vert rouleau de pelouse étoilé de marguerites et de boutons d’or, planté de gros pommiers, arrosé d’une eau toujours fraîche, que de hautes futaies accompagnent jusqu’à la mer. De grands ifs, des peupliers robustes, des houx, des noisetiers, des sureaux, des osiers, des tilleuls odoriférants, tous les arbres du Nord et de l’Ouest, ceux que l’on voit se dépouiller aux mois d’hiver, mais fleurir et prendre leurs feuilles à la belle saison, sortent d’une terre abondante, dénuée de légèreté, mais travaillée avec une application admirable par des jardiniers que possèdent l’instinct du beau fin et le goût de la perfection.
Sans doute le cyprès, l’olivier et le pin lèvent, non loin, sur les coteaux, leur ferme stature éternelle, entre les bouquets de câpriers recouverts de terre au temps froid. Mais le fond de cette vallée veut ignorer tout l’ordinaire des végétations provençales ; la race ingénieuse, active, et d’un réalisme étonnant, montre des goûts et des besoins, qui passent nos niveaux de commune frugalité.
Je ne peux m’empêcher de me représenter ces âpres terriens comme le vivant repoussoir de nos matelots : je les revois toujours sur le pré d’émeraude, en train d’éventrer la pastèque ou de boire d’un incomparable muscat. Figues, jujubes et azeroles, pommes, pêches, poires ventrues, melons de toutes les espèces jonchent la nappe et le tapis que l’on étend sur l’herbe pêle-mêle avec les sucreries et les salaisons. Simples goûters, au reste, on ne s’en tient pas à ces bagatelles, à midi, ni le soir, et dans leur repas de moisson, les gibiers, les viandes de la terre et de l’air sont mis à toute sauce et largement arrosés de tous les alcools. Pauvre paysan, pauvre pêcheur de mon Martigues, rassasié de ta demi-douzaine d’olives et d’un peu de pain frotté d’ail ou de rudes anchois à l’huile, comme l’idée de tels festins me rapproche de toi ! Mais ce Pantagruel ne m’est pas un étranger non plus, et le sourire qu’il me donne ne saurait m’éloigner du bord où les pères des pères de mes pères ont vécu. Je ne puis oublier ni ce lit de verdure ni les arceaux de fleurs, de ma petite enfance… »
2022 08 JPR