Document qui probablement va dormir chez un particulier attiré par ??? à moins que ce dernier ne s'intéresse à son contenu et ne le divulgue pour le profit de tous actuellement et des générations à venir.
"Livre des recognoissances, contenant huit cayers et 121 fueilles descript dont les 4 premiers cayers sont les recognoissances passées par les possédans biens au lieu & terroir de Roquevaire en faveur de nobles Guillaume et Estienne Flotes frères en l'année 1443, notaire Honnoré Sabatier de Marseille, collationné par Bartrand Alphantis notaire dudit Marseille.
Edité par S.l. [Marseille], s.d., (1443),Description :
petit in-folio, un f. n. ch.,
[120] ff. mal chiffrés 122 (en romain et en arabe) (31, 45 ont été omis
dans le chiffrage), [2] ff. n. ch. de table finale (rédigée au XVIIe
siècle), des initiales historiées, écriture notariale cursive typique du
XVe siècle, nombreuses annotations manuscrites postérieures en marge,
précisant les reconnaissances, vélin rigide, dos lisse muet (rel. du
XVIIe). Coiffes et coupes rognées, traces de sceaux à la cire sur le
premier plat, forte mouillure intérieure en bas des feuillets. Bel
exemple de livre-terrier du XVe siècle (qui fut leur siècle de
développement), concernant la seigneurie de Roquevaire (actuellement
dans les Bouches-du-Rhône). Comme tous les documents de ce genre, il
réunit les reconnaissances des tenanciers, passées devant notaire, ici
Alphantis, d'une famille marseillaise très connue dans cet office. Selon
l'usage provençal, le terrier est entièrement rédigé en latin, à
l'exception du feuillet liminaire, qui donne en français le contenu du
registre, et fut composé au XVIIe siècle. A noter quelques interruptions
: ff. 56-58 (table rédigée au XVe siècle) ; ff. 59-61 (vierges) ; ff.
84-93 (vierges) ; deux feuillets finaux (non chiffrés - table rédigée au
XVIIe siècle). Très belle écriture du XVe siècle régulière. Chaque
année est commencée par un A stylisé différent et terminée par la
signature stylisée du notaire. Les seigneurs bénéficiaires étaient
Guillaume de Flottes (vers 1380 - après 1452) et son frère Etienne, mort
sans descendance, fils de Hugues de Flottes (une reconnaissance féodale
de 1366 est attestée pour ce dernier par Artefeuil). A la mort de
Guillaume, les terres passèrent au fils de ce dernier, Bertrand de
Flottes. Et leur descendance, sous le nom de Flotte de Roquevaire,
subsista au moins jusqu'à la fin du XIXe. Cf. Artefeuil : Histoire
héroïque et universelle de la noblesse de Provence, I, p. 393. - Masson
(Paul) : Les Bouches-du-Rhône, IV. Dictionnaire biographique, des
origines à 1800, pp. 205-06. N° de réf. du libraire 210318"
2019 07 ACC
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