dimanche 19 juin 2016

Cloches 2


 https://cloches13.blogspot.fr/search/label/Roquevaire

Ces informations trouvées au musée n'ont pas d'auteur identifié, ni de sources. Donc à confirmer ultérieurement car quelques imprécisions. Qui peut donner un avis?
 
Le poids des cloches: 450, 600, 750, 1500 kilos ?
Historique:
L'église St Vincent est commencée en 1707, le clocher en 1724 n'est pas encore couvert, il est terminé en 1725, et les cloches furent montées.(source chanoine Arnaud)

Les cloches :
"Nous en avons 4 et bien belles
Elles donnent comme notes le fa, sol, la, et si bémol.
En 1838, on demandait à M. le maire des fonds pour la refonte des cloches qui "étaient en désaccord" Roquevaire tint toujours beaucoup  à ce que ses cloches soient d'accord.
En 1840 donc on faisait changer par MM Baudoin et Jean Baptiste fondeurs à Marseille les 2 ème et 3ème cloches qui ne s'accordaient pas avec le fa et le si bémol (une des cloches enlevées fut revendue
en 1847 à M l'abbé Chaulier recteur de la paroisse du Rouet.pour 1300 fr)
En 1845 Mr le curé  Isnard, avec l'autorisation de Mgr bénit une cloche de 598 kg.
En 1847, une compagnie offre d'assurer les cloches mais le conseil de fabrique "considérant  qu'il est inoui qu'aucune cloche n'ait jamais été félée au clocher" et surtout par motif d'économie rejette la proposition.
Pourtant en 1852, la plus grosse cloche s'est félée, on ne sait comment. Il faut la changer. On profitera pour changer la petite qui ne se trouve pas en harmonie avec les autres, bien qu'on l'ait livrée plusieurs fois à l'accordeur.
Les 2 cloches sont bénies le 9 mai 1853, à 3 h de l'après midi, "avec la majesté et toute la pompe désirable".
Les marraines avaient donné de magnifiques robes de tulle.
"L'église toute entière, depuis la voûte, était décorée de guirlandes, de feuillages et de fleurs qui témoignaient par leur senteur agréable du retour de la belle saison."
Devant la première cloche (995 kg) étaient assis M Richelme maire, Mme Marie Fouque épouse Rancurel
Devant la deuxième (590 kg) Me Morel notaire et Mme Claire Brest épouse Barbaroux.
Mgr l'évêque présidait la cérémonie, après avoir donné le matin la Confirmation.
"Mgr l'évêque commença la bénédiction en employant selon l'ordre prescrit par le pontifical, tout ce que l'église a de plus saint et de plus vénérable dans ses trésors et ses cérémonies: vapeurs de l'encens et des aromates, chants sacrés, longues prières aspersions et ablutions fréquentes, imposition des noms des saints, onctions répétées de l'huile des infirmes et du saint chrême; enfin il fit entendre les premières vibrations des cloches; puis les parrains et marraines recevant de la main de Mgr l'évêque les rubans qui étaient attachés aux battants en tirèrent également des sons qui réjouirent tous les assistants. Cette cérémonie fut terminée par la bénédiction du très Saint Sacrement ."

En 1852, la grosse cloche s'est encore cassée. ..."Depuis beaucoup de personnes même dans l'intérieur de la ville n'entendent plus sonner les offices." On en fit donc refondre une du même poids qui fut bénie par Mr le curé  Isnard le 18 février 1850, 17 prêtres assistaient à la cérémonie.Mr Louis Castellan était parrain et Mme Clara Brest épouse Barbaroux représentait la marraine Mme Emilie Guende épouse Jean.
"Le corps de musique instrumentale était derrrière les choristes et exécutait de temps en temps des symphonies ... Mr l'abbé Rigaud recteur de la paroisse de Cuges a prononcé un discours à la circonstance"
En 1861 on doit remplacer une cloche félée on ne sait par quel accident 
En 1879 une cloche de 682 kg est félée à son tour " il en résulte l'impossibilité absolue de carillonner et une triste monotonie dans les sonneries en dehors des grandes fêtes où toutes les clochent sont en branle." 
Mr Eugène Baudoin de Marseille reprit la cloche félée à 2 fr le kg et en livra une à 3,85 fr le kg donnant le LA. La dépense fut environ de 1100 fr que Mr l'abbé Fabre solda grâce à des offrandes.La cloche fut bénie par Mgr Robert le 30 août 1891, le parrain était Mr Frédéric Roux la marraine Mme Gueyrard.

En 1918 le SOL serait resté coincé (trop utilisé)

198? A la demande du père Guillaume, la municipalité a fait procéder à la réfection du système de soutien des 4 cloches ainsi qu'à certains travaux sur les cloches elles mêmes. Trois d'entre elles ont été déposées au sol du clocher, permettant de lire les inscriptions sur le bronze.

Une seule est d'origine, non descendue à la révolution.

auteur inconnu

La "gaye" partait vite, n'importe qui ne pouvait pas la sonner (source H Gantou)
Actuellement montées sur roulement à billes, seul marche maintenant le balancement ( la clavier a été enlevé donc plus de tintement, le roi dagobert??? fonctionnement électrique, le support " le mouton" a été changé, maintenant va beaucoup plus vite?
ACC 2016-06

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire