Les mémoires de Jean Marteilhe est le témoignage d'un condamné qui passa 12 ans sur une galère à cause de sa religion (protestantisme). Les forçats sont pour 50% des déserteurs ou de petits délinquants, les criminels étaient condamnés à mort.
Marseille abrite 34 galères sur les 40 existantes.
Les galériens dos nus sont attachés à leur banc continuellement, même les autres occupants vivent dans des conditions sommaires. Ce sont 6 rameurs sur 50 bancs donc 300 condamnés qui vont ramer de façon parfaitement coordonnée pendant des heures sous la menace du fouet ou de la bastonnade.
D'octobre à mai les galères sont désarmées , une grosse toile protège la chiourme qui sera occupée à tricoter des bas de coton, ou exercer un métier sur le quai. Les officiers sont souvent des cadets de grandes familles et chevaliers de Malte, ils sont bien payés et quittent la galère.
Le corps des galères sera supprimé en 1748, les galériens seront transférés au bagne de Toulon.
Fin de ces galères de prestige et bagnes flottants , vulnérables au combat et par grosse mer
Source : Mémoires d'un galérien du roi soleil J Marteilhe édition Mercure de France collection Le Temps
On peut estimer donc à Roquevaire une date approximative pour le passage des bagnards en route vers Toulon .
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