A travers les lettres à ses parents, nous découvrons le quotidien de Joseph à Tarascon
La seconde lettre du 19 octobre 1870 :
Joseph ne peut manger à la caserne: "la soupe ne me va pas", il y a des mouches dedans et autour. Il va manger à l'auberge, se lève à 5 (?) ou 6 h, fait l'exercice 2 fois par jour, se couche à 8h du soir, il est avec Maurin de Baudinard. Il souhaite que son frère (Denis) vienne dimanche car ils sont plus libres, il devra lui apporter "un pantalon pour faire l'écurie, et les gris qui ont une pièce derrière (renforcement ou raccommodage?), une casquette, la veste noire d'hiver.
Dans chaque lettre, il envoie ses "compliments" aux amis, à la famille proche, aux frères et soeurs, aux voisins.
Lettre du 25 octobre :
Il fait des exercices avec un fusil, "on nous fait sauter sur un cheval, l'un après l'autre, par côté par derrière" jusqu'à présent pas fatigant"
Il mange toujours à l'auberge, y loge avec Maurin. Il devrait recevoir son équipement, il aura alors "trop de choses qui l'embarrassent" Il remercie sa tante Manon pour le cache nez. Il voudrait savoir si ses parents connaissent le commandant major Maillaud au 6ème chasseur.
Lettre du 5 novembre :
Il croyait avoir une permission mais il y a des troubles à Marseille.
A Tarascon, "il devait partir 300 des anciens chasseurs pour Marseille", cela ne s'est pas fait mais ils sont restés 2 nuits, couchés tout habillés en attendant l'ordre de partir, " chacun avait 36 cartouches, ils sont partis le lendemain vendredi pour Avignon.
Il continue les exercices au fusil, saute à cheval. Il ne connait "les affaires de la guerre" que par les journaux et les dépêches affichées devant la commune. Ils ne sont toujours pas équipés.
Son frère Denis doit donner des chansons et romances à Rosine la partisane.
Remarque sa mère écrit mieux que lui (style ou orthographe).
à suivre
2024 10 ACC
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