Malgré leur barbe, les poilus devaient de temps en temps retailler leur toison. Ni le rasoir électrique ni même le rasoir à lames jetables n'avaient encore été inventés; on se rasait au "coupe-chou". C'est pour cela que le paquetage du soldat comportait un miroir en bois blanc. Celui-ci finement décoré, était-il pour l'usage du sculpteur ou celui de sa belle à qui il l'avait envoyé? On ne le saura jamais.
Artisanat des tranchées 10 - Collection personnelle.
J.Cot 2017-01
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