"Les grands domaines:
La vallée était occupée par un certain nombre de grandes villas appartenant aux plus riches citoyens d'Aix, d'Arles, de Marseille.
Chaque villa perpendiculaire à l'Huveaune formait un domaine, n'oublions pas que si les maîtres sont romains, les esclaves, les masses laborieuses sont tout différents.
L'âge de ces villas se retrouve dans les monnaies recueillies et s'étendent d'Auguste à Constantin.
Vers 250 Lucius Urittius Avitus édifia un tombeau à sa femme Julia Marcellina. Ce cippe n'est pas une découverte récente, il fut utilisé par les maçons d'autrefois, il sert encore actuellement de linteau à une fenêtre de la chapelle St Vincent dans le vallon, donc la première villa romainese situerait à l'entrée du vallon, il serait permis de voir dans cette villa le berceau romain de Roquevaire (voir 1ère église St Vincent).
Deux autres villas au sud-est se trouvaient à proximité de Gargaria, les noms y sont gaulois.
St Estève: La première occupait le mamelon de St Estève; principaux vestiges sur ce mamelon : épitaphe de Dercia fille de Venilatus dans la terrasse, reste de tombeaux à l'est briques, grandes tuiles à rebords, mur de soutènement et bassin, au sud poteries et monnaies
Vallon du Riou: la seconde villa était au vallon de Riou, ses propriétaires étaient Venimarus, Prima et Escangolatis leur fils, nous sont fournis par 2 épitaphes (la Taurelle) Leurs éphigies, un couple âgé et un homme plus jeune nous sont fournies par 3 têtes sculptées, portrait de famille décorant l'atrium (les Pansières), le site même de la villa (mur de soutènement) était à 40 m au sud du vallon
Villas de l'ouest: les 2 villas de Lascours dominaient aussi le vallon allant à l'Huveaune. La première était la propriété de Cornaud. Elle avait été incendiée et reconstruite au 4 ème ou 5 ème siècle. Ses restes donnent une idée :
1: de la décoration des appartements- sols bitumés, revêtement de stuc coloré
2: de l'installation rurale, hangar, pressoir, cuve, cellier, on y a trouvé un moulin en basalte intact.
La seconde villa moins importante avoisinnait l'Antique. On y a retouvé dans un tombeau romain à Lascours en 1880 une lampe à parfum et une statuette.
Principaux vestiges: poteries, urne cinéraire d'un enfant à 2 envelopes, une lampe à huile en argile qui porte le cachet de potier en creux CIVNDRAC qui doit se lire C(aius( Jun(ius) Drac(us), ce fabricant est connu de nombreuses lampes trouvées à Aix, Arles, Avignon, Vaison...
Résumé de Gabriel Richelme issu du livre de René Verrier (qui mentionne les sources).
Lisez donc l'original, juste un peu plus long (mais les vacances arrivent), chacun retenant ce qui lui paraît essentiel! .... je me contenterai de recopier dans un premier temps les parties inédites... plus récentes me semble-t-il.
ACC 2016-06
Créée le 21 09 2001, l'ASPHCR est régie par la loi de 1901. PETITE HISTOIRE DE ROQUEVAIRE (hommage à R VERRIER)
Pages
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jeudi 30 juin 2016
Huveaune fête
https://www.youtube.com/watch?v=12VrE6xsmAM
A voir ou découvrir, un résumé vidéo de la dernière fête de l'Huveaune avec l'inauguration du panneau "HUVEAUNE".
2016-06 ACC
A voir ou découvrir, un résumé vidéo de la dernière fête de l'Huveaune avec l'inauguration du panneau "HUVEAUNE".
2016-06 ACC
mercredi 29 juin 2016
2 GB Premiers outils
"Premiers outils, de cuivre semblent être nés de 2 façons, les uns importés d'Auriol, les autres fabriqués sur place à Cuges et Trets.
A St Jean de Garguier (Gargaria) à cette époque ce peuple salyen était une fédération de 4 à 5 peuplades, l'une des plus importantes avait son siège à St Jean de Garguier
Le fer apparut à cette époque .
400 ans avant notre ère sa population était gauloise
Le pagus Lucretius correspondait à la section arlésienne de la vallée de l'Huveaune, allait de St Zacharie à St Marcel et Gargaria était le chef lieu d'un pagus."
Gabriel Richerme . avant 1996
Sources ? R. Verrier avant 1939
Les informations communes seront écrites en italiques.
ACC 2016-06
A St Jean de Garguier (Gargaria) à cette époque ce peuple salyen était une fédération de 4 à 5 peuplades, l'une des plus importantes avait son siège à St Jean de Garguier
Le fer apparut à cette époque .
400 ans avant notre ère sa population était gauloise
Le pagus Lucretius correspondait à la section arlésienne de la vallée de l'Huveaune, allait de St Zacharie à St Marcel et Gargaria était le chef lieu d'un pagus."
Gabriel Richerme . avant 1996
Sources ? R. Verrier avant 1939
Les informations communes seront écrites en italiques.
ACC 2016-06
1 GB géologie
Monsieur Gabriel Richerme (domicilié Bd Séraphin Roux) décédé en 1996 a laissé 2 cahiers manuscrits que je vais peu à peu retranscrire... Sous les titres 1GB, 2GB etc ...
Son travail contient des informations diverses.
" A l'ère quaternaire, époque miocène, la basse vallée du Jarret est encore un fleuve qui se jette au fond du vieux port. Il traversait la Magdeleine, le quartier St Bausile, le quartier de la Canebière et se jetait dans le port qu'il comblait de ses alluvions.
Les Marseillais changèrent le cours du Jarret vers 1030 ?erreur1300? ( autre version: début XIV ème Histoire de Marseille, par P Guiral et P Amargier, 1983, p 101 Édition Mazarine) et lui creusèrent un nouveau lit dans la direction méridionnale et le ruisseau par une ligne presque droite fut réuni à l'Huveauneau Pont de Ste Marguerite, et on ne trouve plus de trace.
Le trias de Roquevaire renferme un gypse exploité depuis longtemps, les platrières présentent aussi de beaux cristaux octaèdriques de pyrite de fer. La lignite a été trouvée en plusieurs points , un surtout aux abords du Garlaban, mais il est très médiocre. Enfin les bancs d'argile étaient importants. Les eaux souterraines dans les sols calcaires ont donné lieu à des phénomènes typiques
1: les abîmes comme la baume de Lascours ( dite des ratepénades) gouffre de 64 mètres et 136 marches
2: des grottes comme celle de Saucette
Dans diverses grottes on a retrouvé des dents humaines d'au moins 20 corps dans la baume du tronc??(Capiens); dans la baume de Foule des dents humaines d'au moins 40 corps, dans la Curasse 4 corps (1 vieillard, 2 adultes, 1 enfant), dans l'abri Négrel des ossements et des crânes dans l'abri Lan."
Gabriel Richerme avant 1996
Sources non indiquées (certaines informations plus complètes se retrouvent chez R. Verrier)
ACC 2016-06
réactualisé 2016-07
Son travail contient des informations diverses.
" A l'ère quaternaire, époque miocène, la basse vallée du Jarret est encore un fleuve qui se jette au fond du vieux port. Il traversait la Magdeleine, le quartier St Bausile, le quartier de la Canebière et se jetait dans le port qu'il comblait de ses alluvions.
Les Marseillais changèrent le cours du Jarret vers 1030 ?erreur1300? ( autre version: début XIV ème Histoire de Marseille, par P Guiral et P Amargier, 1983, p 101 Édition Mazarine) et lui creusèrent un nouveau lit dans la direction méridionnale et le ruisseau par une ligne presque droite fut réuni à l'Huveauneau Pont de Ste Marguerite, et on ne trouve plus de trace.
Le trias de Roquevaire renferme un gypse exploité depuis longtemps, les platrières présentent aussi de beaux cristaux octaèdriques de pyrite de fer. La lignite a été trouvée en plusieurs points , un surtout aux abords du Garlaban, mais il est très médiocre. Enfin les bancs d'argile étaient importants. Les eaux souterraines dans les sols calcaires ont donné lieu à des phénomènes typiques
1: les abîmes comme la baume de Lascours ( dite des ratepénades) gouffre de 64 mètres et 136 marches
2: des grottes comme celle de Saucette
Dans diverses grottes on a retrouvé des dents humaines d'au moins 20 corps dans la baume du tronc??(Capiens); dans la baume de Foule des dents humaines d'au moins 40 corps, dans la Curasse 4 corps (1 vieillard, 2 adultes, 1 enfant), dans l'abri Négrel des ossements et des crânes dans l'abri Lan."
Gabriel Richerme avant 1996
Sources non indiquées (certaines informations plus complètes se retrouvent chez R. Verrier)
ACC 2016-06
réactualisé 2016-07
lundi 20 juin 2016
Savon Brest
Extrait d'une lettre du 5 7 1887 de la savonnerie Brest fils, maison fondée en 1814.Elle est signée : Castellan
Savonnerie à vapeur
Savon garanti sans fraude ni mélange.
Savon garanti sans fraude ni mélange.
Types de produits
Savons blancs supérieurs : Sainte Famille (1ère
qualité), Officier (2ème qualité),
Savon mixte nouveau Grand-mère
Savons frappés
dimanche 19 juin 2016
Cloches 2
https://cloches13.blogspot.fr/search/label/Roquevaire
Ces informations trouvées au musée n'ont pas d'auteur identifié, ni de sources. Donc à confirmer ultérieurement car quelques imprécisions. Qui peut donner un avis?
Ces informations trouvées au musée n'ont pas d'auteur identifié, ni de sources. Donc à confirmer ultérieurement car quelques imprécisions. Qui peut donner un avis?
Le poids des
cloches: 450, 600, 750, 1500 kilos ?
Historique:
L'église St Vincent est
commencée en 1707, le clocher en 1724 n'est pas encore couvert, il est terminé
en 1725, et les cloches furent montées.(source chanoine Arnaud)
Les cloches :
"Nous en avons 4 et
bien belles
Elles donnent comme notes
le fa, sol, la, et si bémol.
En 1838, on demandait à M.
le maire des fonds pour la refonte des cloches qui "étaient en
désaccord" Roquevaire tint toujours beaucoup à ce que ses cloches
soient d'accord.
En 1840 donc on faisait
changer par MM Baudoin et Jean Baptiste fondeurs à Marseille les 2 ème et 3ème
cloches qui ne s'accordaient pas avec le fa et le si bémol (une des cloches
enlevées fut revendue
en 1847 à M l'abbé
Chaulier recteur de la paroisse du Rouet.pour 1300 fr)
En 1845 Mr le curé
Isnard, avec l'autorisation de Mgr bénit une cloche de 598 kg.
En 1847, une compagnie
offre d'assurer les cloches mais le conseil de fabrique "considérant
qu'il est inoui qu'aucune cloche n'ait jamais été félée au clocher" et
surtout par motif d'économie rejette la proposition.
Pourtant en 1852, la plus grosse cloche s'est félée, on ne
sait comment. Il faut la changer. On profitera pour changer la petite qui ne se
trouve pas en harmonie avec les autres, bien qu'on l'ait livrée plusieurs fois
à l'accordeur.
Les 2 cloches sont bénies
le 9 mai 1853, à 3 h de l'après midi, "avec la majesté et toute la
pompe désirable".
Les marraines avaient
donné de magnifiques robes de tulle.
"L'église toute
entière, depuis la voûte, était décorée de guirlandes, de feuillages et de
fleurs qui témoignaient par leur senteur agréable du retour de la belle
saison."
Devant la première cloche
(995 kg) étaient assis M Richelme maire, Mme Marie Fouque épouse Rancurel
Devant la deuxième (590
kg) Me Morel notaire et Mme Claire Brest épouse Barbaroux.
Mgr l'évêque présidait la
cérémonie, après avoir donné le matin la Confirmation.
"Mgr l'évêque
commença la bénédiction en employant selon l'ordre prescrit par le pontifical,
tout ce que l'église a de plus saint et de plus vénérable dans ses trésors et
ses cérémonies: vapeurs de l'encens et des aromates, chants sacrés, longues
prières aspersions et ablutions fréquentes, imposition des noms des saints,
onctions répétées de l'huile des infirmes et du saint chrême; enfin il fit
entendre les premières vibrations des cloches; puis les parrains et marraines
recevant de la main de Mgr l'évêque les rubans qui étaient attachés aux
battants en tirèrent également des sons qui réjouirent tous les assistants.
Cette cérémonie fut terminée par la bénédiction du très Saint Sacrement ."
En 1852, la grosse cloche s'est encore cassée. ..."Depuis beaucoup de personnes même dans l'intérieur de la ville n'entendent plus sonner les offices." On en fit donc refondre une du même poids qui fut bénie par Mr le curé Isnard le 18 février 1850, 17 prêtres assistaient à la cérémonie.Mr Louis Castellan était parrain et Mme Clara Brest épouse Barbaroux représentait la marraine Mme Emilie Guende épouse Jean.
"Le
corps de musique instrumentale était derrrière les choristes et exécutait de
temps en temps des symphonies ... Mr l'abbé Rigaud recteur de la paroisse de
Cuges a prononcé un discours à la circonstance"
En 1861
on doit remplacer une cloche félée on ne sait par quel accident
En 1879
une cloche de 682 kg est félée à son tour " il en résulte l'impossibilité
absolue de carillonner et une triste monotonie dans les sonneries en dehors des
grandes fêtes où toutes les clochent sont en branle."
Mr Eugène
Baudoin de Marseille reprit la cloche félée à 2 fr le kg et en livra une à 3,85
fr le kg donnant le LA. La dépense fut environ de 1100 fr que Mr l'abbé Fabre
solda grâce à des offrandes.La cloche fut bénie par Mgr Robert le 30 août 1891,
le parrain était Mr Frédéric Roux la marraine Mme Gueyrard.
En 1918 le SOL serait resté coincé (trop utilisé)
198? A la demande du père Guillaume, la municipalité a fait procéder à la réfection du système de soutien des 4 cloches ainsi qu'à certains travaux sur les cloches elles mêmes. Trois d'entre elles ont été déposées au sol du clocher, permettant de lire les inscriptions sur le bronze.
Une seule est d'origine, non descendue à la révolution.
auteur inconnu
La "gaye" partait vite, n'importe qui ne pouvait pas la sonner (source H Gantou)
Actuellement montées sur
roulement à billes, seul marche maintenant le balancement ( la clavier a été
enlevé donc plus de tintement, le roi dagobert??? fonctionnement électrique, le
support " le mouton" a été changé, maintenant va beaucoup plus vite?
ACC 2016-06
Médecins avant 1940
En 1927
Docteur Fernand Conil interne des hôpitaux de Marseille promotion 1921, il fut 2éme/10
Le Docteur Conil a aussi mis en place la bibliothèque populaire et en est le président. Il est adjoint au maire en 1928
Docteur Fréderic Arnaud interne des hôpitaux de Marseille promotion 1908, il fut 9éme/10
documents du musée
A remarquer le nombre d'internes sortis est peu important.
En 1864:
Docteur Chauvet
A suivre...
ACC 2016-06
vendredi 10 juin 2016
Historique du musée
Association pour la sauvegarde du patrimoine historique et culturel de la commune
2001:
Bernard FRANCOIS 2001-2005 président créateur de l'association destinée en premier lieu à la sauvegarde de la chapelle St Vincent.
Irène Grobois vice présidente, Simone Rossler conservateur.
2005: Un local de 80 m2 est mis à disposition par la municipalité. Ce bâtiment est aussi un lieu de mémoire (ancienne prison pour bagnards).
Photo janvier 1944 prise par le lieutenant Tielsch (1903-1954) donnée par sa fille en 2006.
document Bernard Vert
La porte est petite, avec 2 fenêtres symétriques de part et d'autre.
2016: Les ossements de la Chapelle St Vincent commencent à parler!
2016: Le musée a un nom!
Ce sera le musée du patrimoine René Verrier, écrivain qui a fait la synthèse de l'histoire de Roquevaire.
L'inauguration est prévue le samedi 26 novembre prochain:
- rue Ste Anne: visite des lieux
- salle Monseigneur Fabre avenue des alliés:
* la présentation de René Verrier, sa vie (1896-1969), sa carrière (instituteur, professeur d'anglais, écrivain traducteur...)
* nos objectifs : nos projets musée et chapelle St Vincent.
ACC 2016-06
2001:
Bernard FRANCOIS 2001-2005 président créateur de l'association destinée en premier lieu à la sauvegarde de la chapelle St Vincent.
Irène Grobois vice présidente, Simone Rossler conservateur.
2005: Un local de 80 m2 est mis à disposition par la municipalité. Ce bâtiment est aussi un lieu de mémoire (ancienne prison pour bagnards).
Photo janvier 1944 prise par le lieutenant Tielsch (1903-1954) donnée par sa fille en 2006.
document Bernard Vert
La porte est petite, avec 2 fenêtres symétriques de part et d'autre.
2016: Les ossements de la Chapelle St Vincent commencent à parler!
2016: Le musée a un nom!
Ce sera le musée du patrimoine René Verrier, écrivain qui a fait la synthèse de l'histoire de Roquevaire.
L'inauguration est prévue le samedi 26 novembre prochain:
- rue Ste Anne: visite des lieux
- salle Monseigneur Fabre avenue des alliés:
* la présentation de René Verrier, sa vie (1896-1969), sa carrière (instituteur, professeur d'anglais, écrivain traducteur...)
* nos objectifs : nos projets musée et chapelle St Vincent.
ACC 2016-06
Les sonneurs de cloche
Le 18 mars 1721 Mathieu Tremellat reçoit 10 livres pour avoir soin de sonner les cloches par temps d'orage. Sans doute celle située dans le clocher de ND de Lausa.
source AD 13
Le nom des sonneurs pour les offices:
En grimpant dans le clocher de l'église, j'ai pu vérifier l'exactitude de l'information: les noms des sonneurs étaient inscrits sur le plâtre des murs! Les inscriptions sont de tailles différentes, au crayon, peints, ou gravés, certaines ont partiellement disparu suite aux travaux de sécurisation de l'édifice.
On peut imaginer les risques pris par certains.
Je ne peux garantir que tous aient sonné les cloches, ni que la liste soit exhaustive.
Aimone Emile 1928
Aubert Auguste 4 6 1886
Benoit Léon 1906
Blain Achille
Boythias Julien 1939 1942
Boyer Gustave 1886
Boyer Victor 1887
Caliste Marcel 1941 ?
Deydier
Louis 3 6 1886
Coulomb Cassius ?
1907
Lan Firmin 1880
Long Albert 1928
Long Alain 1957
Long Louis 1883
Long Lucien 1907 ou 1901 ?
Ferréol Henri
Giraud E 1950 ?
Grangier 1890
Grimaud Baptistin 1877
Maurin Romain
Morin André 193 ?
Negrel Jean
Ollivier Antonin 1905
Perrrin Delphin
Roubaud Louis 1905
Tremellat Fernand 3 11
1934- 1933/1937
Troubat Frédéric 190?
Ventron Antoine 1906 1914
Veran Joseph 1881
Veran Dominique
Vernis Dominique 1888
Vernis Marcel 18501854
1851
Vernis Paulin 1 3 1877
Vernis Théodose 1832
Des prénoms : Joseph,
des initiales : JB 1942… Des noms que je n’ai pu décoder (photos disponibles). On y trouve aussi le nom d'un maçon artiste discret (ci-dessous) et celui de visiteurs moins scrupuleux que nous ne nommerons pas.
Apprenti maçon Ollive Germain 18 10 1901
Peut-être aussi (mémoire des anciens)
Années1940: Ventron Antoine,Capide Marcel
1950: Roure, Guigou Jean
1960: Gauthier Marcel, et Guigou Léonce
et en 19?: Gabriel Richelme, Francis Deloute, Jean Deloute, Julien Victorin,
Le clocher est vaste, la montée aisée, le sol est en carreaux qui ont dû être gris jaune, la rampe a été surélevée (les personnes sont plus grandes actuellement). L'accès aux cloches est interdit.
Un détail de poutres qui soutiennent l'escalier.
Merci à Monsieur le curé qui m'a permis de voir tout cela. (Les cloches sont maintenant commandées électriquement).
ACC 2016-06
lundi 6 juin 2016
Scourtins et olives
Le musée a été ouvert comme d'habitude pour la fête nautique ce 4 juin.
La scribe, n'étant pas présente, ne peut en dire plus en attendant le compte rendu des animateurs.
Nous avons eu un don de scourtins de Mr Rousseau producteur d'huile d'olives, à Roquevaire
Il produit ici aussi des pistaches...
En musique, découvrez les scourtins anciens et nouveaux.
https://www.youtube.com/watch?v=rwMfwse-s3I
http://www.leguideduflaneur.com/pages/drome-26/balade-a-nyons/la-scourtinerie-de-nyons.html
et puis la fabrication de l'huile, de la cueillette à la bouteille en passant par des scourtins modernes.
https://www.youtube.com/watch?v=woMrI-PpuTI
Une des huiles, produite à Roquevaire sur la colline près du château, a un goût "fruité noir" comme celle de ma grand-mère quand les olives employées étaient cueillies noires et apportées au moulin quand on avait la quantité voulue pour ne pas mélanger ses olives à celles d'autres producteurs au moment du triturage.
A l'occasion des manifestations à Roquevaire, il fait goûter ses huiles et en parle tel un oenologue parle de ses crus de vins. Avec passion! Arôme d'herbe ... il y en a pour tous les goûts.
Nous remercions le donateur.
2016-06 ACC
Scourtin moderne simple
La scribe, n'étant pas présente, ne peut en dire plus en attendant le compte rendu des animateurs.
Nous avons eu un don de scourtins de Mr Rousseau producteur d'huile d'olives, à Roquevaire
Il produit ici aussi des pistaches...
En musique, découvrez les scourtins anciens et nouveaux.
https://www.youtube.com/watch?v=rwMfwse-s3I
http://www.leguideduflaneur.com/pages/drome-26/balade-a-nyons/la-scourtinerie-de-nyons.html
et puis la fabrication de l'huile, de la cueillette à la bouteille en passant par des scourtins modernes.
https://www.youtube.com/watch?v=woMrI-PpuTI
Une des huiles, produite à Roquevaire sur la colline près du château, a un goût "fruité noir" comme celle de ma grand-mère quand les olives employées étaient cueillies noires et apportées au moulin quand on avait la quantité voulue pour ne pas mélanger ses olives à celles d'autres producteurs au moment du triturage.
A l'occasion des manifestations à Roquevaire, il fait goûter ses huiles et en parle tel un oenologue parle de ses crus de vins. Avec passion! Arôme d'herbe ... il y en a pour tous les goûts.
Nous remercions le donateur.
2016-06 ACC
Scourtin moderne simple
vendredi 3 juin 2016
Cloches Roquevaire 1
Les inscriptions de nos cloches:
N°1 Nous l'appelons "la Grosse", elle donne la note FA (Le bourdon vers Aubagne)
On lit sur le bronze
Sit nomen domini benedictum (Que le nom du Seigneur soit béni)
Mgr Ch. Jos. Eug. de Mazenod
Ev. de Marseille
Mr Isnard curé
Louis Castellan maire Parrain.
Emilie Guende épouse Jean Marraine.
N°2 "la demie" SOL (vers place église)
Parrain Mr Frédéric Marius Roux
Marraine marie Anne Long épouse Gueirard Joseph
Mgr Jean Joseph Louis Robert
Evèque de Marseille
Joseph Antoine Fabre curé
1891
N°3 "la gaye" LA (vers St Vincent)
Sit nomen domini benedictum.
Parrain Mr Ls Antoine Marcel Mille juge de paix
Marraine Thérèse Eulalie Bruny épouse Long
Mr Isnard curé
anno domini 1844
N°4 "la petite" SI bémol (vers route nationale et chapelle des pénitents)
Parrain Mr Honoré Antoine Négrel notaire
Marraine Mme Emilie Clara Brest épouse Barbaroux
Mgr Charles Joseph Eugène de Mazenod
Evèque de Marseille
Mr Isnard curé
anno 1852
Sancto Joseph, ora pro nobis. (St Joseph, priez pour nous)
L'occasion est bonne pour remercier tous les sonneurs.
Grâce à eux nos fêtes sont plus belles. Quelque jour, nous relèverons, sur les murs du clocher le nom de leurs anciens.(à voir prochain article, le relevé fait dans le clocher).
Auteur inconnu
Document musée.
Ce qui est entre parenthèses est un commentaire
La SI bémol. ACC 2016-06
N°1 Nous l'appelons "la Grosse", elle donne la note FA (Le bourdon vers Aubagne)
On lit sur le bronze
Sit nomen domini benedictum (Que le nom du Seigneur soit béni)
Mgr Ch. Jos. Eug. de Mazenod
Ev. de Marseille
Mr Isnard curé
Louis Castellan maire Parrain.
Emilie Guende épouse Jean Marraine.
N°2 "la demie" SOL (vers place église)
Parrain Mr Frédéric Marius Roux
Marraine marie Anne Long épouse Gueirard Joseph
Mgr Jean Joseph Louis Robert
Evèque de Marseille
Joseph Antoine Fabre curé
1891
N°3 "la gaye" LA (vers St Vincent)
Sit nomen domini benedictum.
Parrain Mr Ls Antoine Marcel Mille juge de paix
Marraine Thérèse Eulalie Bruny épouse Long
Mr Isnard curé
anno domini 1844
N°4 "la petite" SI bémol (vers route nationale et chapelle des pénitents)
Parrain Mr Honoré Antoine Négrel notaire
Marraine Mme Emilie Clara Brest épouse Barbaroux
Mgr Charles Joseph Eugène de Mazenod
Evèque de Marseille
Mr Isnard curé
anno 1852
Sancto Joseph, ora pro nobis. (St Joseph, priez pour nous)
L'occasion est bonne pour remercier tous les sonneurs.
Grâce à eux nos fêtes sont plus belles. Quelque jour, nous relèverons, sur les murs du clocher le nom de leurs anciens.(à voir prochain article, le relevé fait dans le clocher).
Auteur inconnu
Document musée.
Ce qui est entre parenthèses est un commentaire
La SI bémol. ACC 2016-06
jeudi 2 juin 2016
Vitraux
L'église Saint Vincent a 8 fenêtres 4 de chaque côté.
Elles mesurent 2 m sur 5 m.
En 1735, dans le but d'éviter les courants d'air, l'intérieur de l'église se trouvant d'ailleurs très suffisamment ajouré, on décide de clore à l'aide d'une maçonnerie légère, les fenêtres exposées au nord (côté ruisseau).
Mais en 1838 on achète tout de même 4 rideaux pour les fenêtres bouchées afin d'y établir la symétrie et rendre le coup d'oeil plus agréable en couvrant les fenêtre murées.
On s'en tire avec 200 francs pour la percale et les accessoires!
Mais les vitraux n'ont pas la vie dure! Ils sont faits de losanges de verre sertis dans du plomb.
En 1853, Mr le président du conseil de fabrique propose des réparations à faire avant l'hiver "parce que l'absence de plusieurs vitraux dans la mauvaise saison établirait des courants d'air dans l'église et la rendrait encore plus froide".
Avec 200 francs on fait les réparations et on achète une stèle pour Mr le curé.
Très violent orage en octobre 1858.
En janvier 1866, les vitraux manquent encore pour la plupart, d'où "courants d'air qui refroidit l'église et qui est préjudiciable aux hommes qui viennent y prier" .
On fait appel en vain à la commune. En avril 1866, la situation n'a pas changé, sinon en pire. Le mauvais état du plomb, la violence du vent et de la grêle sont cause que beaucoup de losanges de verre sont tombés des châssis de plomb " d'où il résulte dans l'église une circulation d'air qui incommode les paroissiens et peut occasionner des maladies.
On décide de faire appel à la commune mais tout est à reprendre dans l'église, depuis la toiture jusqu'au pavé.
Un des membres du conseil de fabrique fait observer qu'on ne peut tout demander à la fois; que le plus pressé, ce sont les vitraux et qu'il serait bon de remplacer les vitraux losangés - qu'on ne peut plus réparer- par des vitraux peints, qui dispenseraient aussi des rideaux (toujours en mauvais état)
- qu'avec 3000 francs on réaliserait la chose et qu'en s'unissant pour moitié aux dépenses, on pourrait y parvenir.
Ses conclusions sont adoptées mais ....
Il fallut attendre les grandes réparations entreprises par Mr le curé Fabre.
En 1887 (janvier) il fit ouvrir les 4 fenêtres murées et les 8 ouvertures furent ornées d'un vitrail partagé dans sa décoration par des colonnes encadrant des figures de saints qui se détachent en lumineuse transparence.
Les vitraux sortaient des ateliers de M Donzet, peintre verrier. Ils avaient été exécutés sur les dessins de M Bossan, architecte de ..... ( né à Lyon le 23 7 1814, mort à La Ciotat le 23 7 1888, M Fabre qui était Ciotadien, lui demanda tous les dessins pour la restauration de l'église).
La dépense était de 6000 francs recueillis par Mr le curé, en offrandes manuelles.
Le premier janvier 1888, 4 vitraux étaient en place le premier juillet tous étaient placés et répondaient à l'attente de l'architecte et de la population.
Nous parcourons successivement chacun des 8 vitraux....
auteur inconnu, source probable le conseil de fabrique, document du musée.
Saint Vincent patron de la paroisse.
Vitrail don de Madame veuve Louis Rancurel. (photos ACC)
ACC 2016-06
actualisé 2018 07
Elles mesurent 2 m sur 5 m.
En 1735, dans le but d'éviter les courants d'air, l'intérieur de l'église se trouvant d'ailleurs très suffisamment ajouré, on décide de clore à l'aide d'une maçonnerie légère, les fenêtres exposées au nord (côté ruisseau).
Mais en 1838 on achète tout de même 4 rideaux pour les fenêtres bouchées afin d'y établir la symétrie et rendre le coup d'oeil plus agréable en couvrant les fenêtre murées.
On s'en tire avec 200 francs pour la percale et les accessoires!
Mais les vitraux n'ont pas la vie dure! Ils sont faits de losanges de verre sertis dans du plomb.
En 1853, Mr le président du conseil de fabrique propose des réparations à faire avant l'hiver "parce que l'absence de plusieurs vitraux dans la mauvaise saison établirait des courants d'air dans l'église et la rendrait encore plus froide".
Avec 200 francs on fait les réparations et on achète une stèle pour Mr le curé.
Très violent orage en octobre 1858.
En janvier 1866, les vitraux manquent encore pour la plupart, d'où "courants d'air qui refroidit l'église et qui est préjudiciable aux hommes qui viennent y prier" .
On fait appel en vain à la commune. En avril 1866, la situation n'a pas changé, sinon en pire. Le mauvais état du plomb, la violence du vent et de la grêle sont cause que beaucoup de losanges de verre sont tombés des châssis de plomb " d'où il résulte dans l'église une circulation d'air qui incommode les paroissiens et peut occasionner des maladies.
On décide de faire appel à la commune mais tout est à reprendre dans l'église, depuis la toiture jusqu'au pavé.
Un des membres du conseil de fabrique fait observer qu'on ne peut tout demander à la fois; que le plus pressé, ce sont les vitraux et qu'il serait bon de remplacer les vitraux losangés - qu'on ne peut plus réparer- par des vitraux peints, qui dispenseraient aussi des rideaux (toujours en mauvais état)
- qu'avec 3000 francs on réaliserait la chose et qu'en s'unissant pour moitié aux dépenses, on pourrait y parvenir.
Ses conclusions sont adoptées mais ....
Il fallut attendre les grandes réparations entreprises par Mr le curé Fabre.
En 1887 (janvier) il fit ouvrir les 4 fenêtres murées et les 8 ouvertures furent ornées d'un vitrail partagé dans sa décoration par des colonnes encadrant des figures de saints qui se détachent en lumineuse transparence.
Les vitraux sortaient des ateliers de M Donzet, peintre verrier. Ils avaient été exécutés sur les dessins de M Bossan, architecte de ..... ( né à Lyon le 23 7 1814, mort à La Ciotat le 23 7 1888, M Fabre qui était Ciotadien, lui demanda tous les dessins pour la restauration de l'église).
La dépense était de 6000 francs recueillis par Mr le curé, en offrandes manuelles.
Le premier janvier 1888, 4 vitraux étaient en place le premier juillet tous étaient placés et répondaient à l'attente de l'architecte et de la population.
Nous parcourons successivement chacun des 8 vitraux....
auteur inconnu, source probable le conseil de fabrique, document du musée.
Saint Vincent patron de la paroisse.
ACC 2016-06
actualisé 2018 07