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lundi 30 mars 2020

Faïences Niel

A Auriol au musée Duby, on peut voir au premier étage :
- un ensemble de poteries permettant la conservation des raisins un peu différent de ce qu'on a au musée ,



-  des faïences fleurettes et papillons bleus de Louis Neil (Pont de l'Etoile) 

 
2020 03 ACC 



vendredi 27 mars 2020

1720-2020


1720-2020

En ces temps de confinement, comment ne pas s’arrêter quelques instants sur les correspondances entre l’épidémie de peste de 1720 à Marseille et en Provence et l’épidémie de Covid-19 qui sévit actuellement.
Si nos ancêtres ignoraient tout des origines de la peste (miasmes, châtiment divin ?), ce n’est pas parce que l’agent infectieux est identifié que l’on peut combattre la maladie : nous en sommes donc - en attente de traitement - à utiliser le même savoir empirique que le leur.  Ce savoir d’une grande efficacité peut être résumé ainsi : « cito, longe, tarde » : pars vite, loin, reviens tard.
Pars vite et loin ne signifie pas « sauve-toi au risque de contaminer les autres », ce qu’ont fait nombre de Marseillais qui, en rejoignant leur bastide en 1720, ont répandu via leurs vêtements l’épidémie à toute la Provence et qu’on observe ces jours-ci où nombre de citadins croient malin d’aller dans des lieux plus « accueillants » en temps de confinement. Ils ne se porteront pas mieux à la campagne qu’à la ville s’ils sont contaminés mais, en revanche, ils contamineront des lieux exempts de toute contagion.
1918, Seattle
Pars vite et loin signifie « ne t’approche en aucune manière des malades ou de ceux qui sont susceptibles de l’être ». Comment s’en assurer ?
Dès qu’un soupçon apparaît, les autorités font isoler le malade et ses proches sans des lieux dédiés (les Infirmeries en 1720 ou à l’hôpital avec confinement strict pour les proches en 2020).
A titre individuel, la fonction des masques est de rassurer ceux qui les portent : c’était vrai pour nos ancêtres et il n’est que d’entendre aujourd’hui les cris d’orfraie réclamant des masques de protection pour savoir que rien n’a changé.
Que signifie une distance d’un mètre pour éviter l’infection au Covid-19 si ce n’est se tenir éloigné de son prochain ?
La situation est radicalement différente pour ceux qui, pour des raisons professionnelles, sont contraints de côtoyer de très près les malades. Les vêtements de cuir ou de toile cirée des infirmiers et des médecins leur ont probablement permis, malgré un très lourd tribut, de poursuivre leur mission en 1720 et nul doute que les protections actuelles de nos soignants hospitaliers ne soient efficaces.
Reviens tard ou le principe de la quarantaine : cette sagesse ancestrale, appliquée de manière plus ou moins stricte par les communautés en 1720, trouve sa pleine application dans les consignes de confinement décrétées pour quinze jours et qui seront probablement étendues tant que l’épidémie persistera.
Mais, que l’on déclare officiellement le 31 juillet 1720 que Marseille est une ville fermée dont il est interdit de sortir ou qu’un confinement généralisé s’applique depuis le 17 mars ne change pas les difficultés inhérentes à cette situation. Tout d’abord, des lieux d’échange avec le monde extérieur sont nécessaires pour nourrir la population et les commerces de bouche doivent rester ouverts. Doivent également se déplacer les forces de sécurité - y compris les galériens « corbeaux » de 1720 - et le corps médical. C’est ainsi que l’attestation de déplacement dérogatoire ressemble étrangement aux « billettes de santé » de 1720.
Enfin, des contrevenants à ces différentes mesures se retrouvent quelle que soit l’époque : inconscients d’un mal invisible ou commerce illicite et appât du gain plus fort que tout le reste.
Billet de santé, 1722, Brignoles.
 
2020-03 CC



mercredi 25 mars 2020

Personnel médical


Au XVIIIéme:
Chirurgiens
Ils sont dotés de lancettes, ils peuvent pratiquer des incisions.
Ce sont eux qui lors d’accouchements difficiles, après la mort de la mère, font naitre l’enfant par césarienne (en juillet 1759 à Roquevaire Magdeleine Bernarde 35 ans épouse Joseph Maurin dit coudan est morte à l'hôpital tout de suite après on lui fait une césarienne, on ondoie l'enfant et on enterre les 2)



1700 1702 1705 maître anthoine Decormis
1704 maitre barthélémy Duratant
1706 jean antoine Chanteduc, maître barthélemy Duratemps x clère Benoit, antoine Decormis
1707 barthelmy Duratemps, jean antoine chanteduc  70 a+
1708 maître antoine Decormis
1709 maître antoine Decormis, barthélémy duratemps
1710 maitre antoine vincent
1713 maître antoine decormis
1717 maître barthélémy Duratemps 55 a + le 13 12
1718 maître antoine Decormis, maître pierre Dol
1720 1721 maître antoine Decormis + 8 1721
1723 louis Chauvin
1725 joseph Vassal (garçon en 1721)
1726 joseph Duratant
1727 Raynard (son père est+)
1728 1730 maître jean louis Decormis
1731 maître gaspard Reynard (x thérèse  Vaire 38a de la ville de lion 17 5 +)
1733 maître jean louis Decormis, joseph Duratant
1735 maître jean louis Decormis, michel Guigou garçon,
1739 maitre jean louis decormis, baptiste degreaux garçon de manosque,  laurent Parrin
1740 Joseph Duratans
1741 pierre Negrel
1743 maître laurens Perrain, etienne Fabre garçon 5de montaurou + 22 à hôpital le 2mai)
1746 laurens Parrain
1747 maître sauveur Barthélémy, maître laurens Parrain
1748 maître jean louis Decormis, maître pierre Negrel
1749 georges michel gaspard Broyes chirugien navigant 2 fois
1752 maître françois Segur
1756 françois Segur
1757 maître laurent Perrin
1758 maître françois Ségur  x elisabeth longis
1760 maître françois Ségur 
1761 joseph Perrin
1763 laurent Parrin, maître chirurgien  françois Segur, jean pierre Puech
1764 Negrel (1764 05 14 °+jouve)
1767 françois Negrel  (majeur de pierre x p 18)
1769 françois Negrel
1771 françois Negrel
1772 maître jp Puech
1773 françois Negrel (39 a + 28 11 x anne Olivier)
1775 pierre Negrel mort 
1776 maître Pierre negrel xx +73 a juin
1778 maître Puech
1779  maître jean paul Aymon S depuis 5a à Roquevaire,
1780 maître françois Lagier (+av),  maître jean baptiste Tanaron, maître françois Paul Aymon 
1781  jjoseph Dusseau (x 2 7 enf le 6 7), maître jean pierre Puech
1782 élève andré Gaytte, Puech mtre (°)
1783 mtre antoine Perrin , mtre jjoseph Dusseau
1784 mtre laurent Perrin (xx anne Garest  + 80a le 26 10 p 16)
1786 jean paul Aimond, jjoseph Dusseau, joseph Callamand
1787 garçon jean Valles, maître jb Barthélémy S, joseph Roux garçon, jjoseph Dusseau 
1787 maître jb Barthélémy
1788 jean joseph Dusseau, maître Puech (°)
1789 maître jb Barthélémy
1790 Puech chirurgien accoucheur, silvain Blonde S, maître Garnoux françois de st jullien les olives
1792 maître jb Barthélémy
1802 jean joseph Dussaut
1803 Officier de santé : jean joseph dupont 43

 PRATICIEN 1774 joseph Masse

APOTHICAIRES
1700 1703 maître jb Rigaud
1702 maître jb Riquiet
1705 1708 maître françois Negrel
1709  1712 maître  barthélémy Toulozan  x david
1715  1717 1720 1721 : maître  joseph Cabrol
1742 maître françois Negrel ( ca 65a)
1746 : garçon henri Bouissson  de l’hôpital de l’hôtel-dieu de Marseille (23 a+ 15 9) 
1750 : françois Negrel (ancien apothicaire 12 8+)

MEDECINS
1715 louis Bacculas
1732 jb Long,
1753 bachelier en médecine  gaspard Decormis (24ans)
1754 1755  gaspard Decormis
1761 docteur jean joseph Pascal
1786 1790 gaspard decormis
1802 antoine michella, françois michely
1803 antoine michella 50 a

Source actes d’état civil de Roquevaire en ligne AD 13
Liste non exhaustive 
En hommage à ceux qui soignent la population au péril de leur vie pendant les épidémies.
2020 03 ACC ( recherche et exposition sur la naissance novembre 2019)

dimanche 22 mars 2020

Lampe tonneau

Lampe à pétrole utilisée par un poilu qui était peut-être tonnelier, pour éclairer sa "cagnât" (refuge souterrain fait en rondins et terre pour se protéger des tirs d'obus ennemis).
Collection privée artisanat des tranchées 1914-1918

 2020 03 J Cot

vendredi 20 mars 2020

Casque


Casque Adrian 1915 : cocorico
Objet du musée 

Une étude récente a montré que le casque Adrian protègerait mieux des souffles d'explosion que le casque qui équipe actuellement l'armée américaine.
« Les ingénieurs en sciences biomédicales de Duke University ont comparé trois casques de la Première guerre mondiale au casque utilisé actuellement par l'armée américaine, estimant que la guerre des tranchées était la plus comparable aux combats contre les groupes djihadistes : le casque rond et plat Brodie utilisé par les armées britannique et américaine, le casque allemand Stahlhelm utilisé pendant les deux guerres mondiales et le casque Adrian ».
Lors des explosions, « la pression exercée au-dessus du casque était similaire à celle reconnue pour provoquer des hémorragies cérébrales et les tests ont montré que le risque était de 50% sans casque, de moins de 10% avec les casques allemand et britannique, de 5% avec le casque moderne américain et de 1% seulement avec le casque français ».
« Le résultat est surprenant parce que le casque français a été fabriqué avec les mêmes matériaux que ses équivalents allemand et britannique, et que sa coque était plus fine. La principale différence est qu'il avait cette crête au sommet du casque. Même si elle avait été conçue pour protéger des éclats de métal, cette caractéristique pourrait bien aussi protéger des ondes de choc ».
Sciences et Avenir, février 2020.

Un peu d’histoire
Le rôle majeur joué par l’artillerie dès le début de la Grande Guerre a obligé les états-majors des belligérants à prévoir l'adoption de protections crâniennes, les blessures à la tête dues essentiellement aux éclats des obus qui explosaient au-dessus des tranchées étant devenues l'une des premières causes des pertes sur le champ de bataille.
Le port d'un casque est adopté pour toute l'infanterie française le 21 février 1915. Le 13 avril, le sous-intendant Adrian présente au général Joffre un prototype de casque léger équipé d'un cimier, une pièce de métal fixée sur le sommet du casque destinée à amortir les chocs venant par dessus.
Le 21 mai, il est adopté et mis en production. Les premières distributions ont lieu en août. Les troupes qui participent à l'offensive de Champagne du 25 septembre en sont pourvues. A Noël, plus de trois millions de casques ont été distribués à l’ensemble des armées.
En 1916, pour répondre aux besoins des armées, le casque Adrian subit ensuite un ensemble de petites modifications qui concernent en particulier leur teinte.

www. Les francaisaverdun-1916.fr
 2020 03 CC

mercredi 18 mars 2020

Familles 18è


Comparaison  de 2 familles au XVIIIème : les idées reçues  ne sont pas toujours exactes!
Merci à Généanet et Marie Cécile.
Documents commentés au cours de l'exposition sur la naissance en novembre 2019.
Les enfants sont nombreux.
Le remariage rapide après veuvage était indispensable si on avait des enfants pour la survie de la famille.



Une famille aisée début XVIIIème

Francois CHANTEDUC 1682- 1760 Roquevaire

Son grand père Joseph venait de St Zacharie marié en 1621 avec Anne Ollivier,
Son père Jean Antoine (1682-1760 Roquevaire), maitre chirurgien en 1674 et 1706, bourgeois, est marié en  1661 avec Negrel  Anne (1643-1695 Roquevaire) et en 1697 avec jeanne andré  (+ 1707)
 
Bourgeois, marié à Aubagne le  18 août 1710 avec Catherine Jay (ca 1691 - 1766)

En 22 ans de mariage ils ont 16 enfants (avec des jumeaux = 15 accouchements) dont 5 garçons
13 meurent « enfants »
Catherine sera nourrice en 1733, son dernier enfant vient de mourir
Ils ont traversé la période de peste.

Enfants :
Thomas CHANTEDUC 1712-1720
Marie CHANTEDUC 1714-1785  Mariée le 20 janvier 1739, Roquevaire, avec Jean OLIVIER 1705-1778 
Michel CHANTEDUC 1718-1718
Claire CHANTEDUC 1719-1719
Anne CHANTEDUC 1719-1719
Joseph CHANTEDUC 1722-1723
Anne CHANTEDUC 1723-1724
Jeanne CHANTEDUC 1728-1772  Mariée le 16 juillet 1754, Roquevaire, avec Pierre CAILLOL 1725-1788 
  Anne CHANTEDUC 1731-1731

Source


Une famille début XVIIIème

Balthazard VILLECROZE 1668-1751 Roquevaire

Son père Michel (1631- 1691-93 Roquevaire) est marié à Roquevaire en 1657 avec Jeanne Benoit (1632-après 1704)

Travailleur de terre, marié à Roquevaire le 23 novembre 1693 avec Anne Jouve (1674-1703 elle a 29ans), ils ont en 10 ans de mariage 4 enfants dont 2 se marient

En 1704 (après 9 mois de veuvage et des enfants en bas âge), il se marie avec Honorade Tremelat (1680-après 1764), en 18 ans de mariage ils ont 8 enfants, 5 se marient.  

Marié le 23 novembre 1693, Roquevaire, avec Anne JOUVE dont
Françoise VILLECROZE 1696-1726  Mariée le 5 novembre 1715, Roquevaire, avec Victor Dit Lastry LONG 1686-1762 dt
Elisabeth VILLECROZE 1698-1744  Mariée le 20 mars 1724, Roquevaire, avec Jean Dit Regagi NEGREL 1696-1751 dt
Honore VILLECROZE 1703- 1703


Marié le 4 février 1704, Roquevaire, avec Honorade TREMELAT, dont
Jean Baptiste VILLECROZE 1705-1758/  Marié le 4 décembre 1730, Roquevaire, avec Genevieve RAVEL 1712-1761 dt
Marguerite VILLECROZE 1710-1740  Mariée le 29 avril 1732, Roquevaire, avec Pierre LONG 1712-1733 dt  Mariée le 9 novembre 1735, Roquevaire, avec Jacques REBUFFAT 1703-1772 dt
Anne VILLECROZE 1714-1715
Michel VILLECROZE 1716-1751/  Marié le 28 avril 1739, Roquevaire, avec Anne LONG 1718-1751/ dt
Catherine VILLECROZE 1720-1778  Mariée le 10 octobre 1742, Roquevaire, avec Joseph RANCUREL 1716-1759 dt , Mariée le 5 mars 1764, Roquevaire, avec François Roquevaire PONS 1722-1786/
Joseph VILLECROZE 1722-1743/  Marié le 19 août 1743, Roquevaire, avec Magdeleine  CANOLLE + 1743/

Source https://gw.geneanet.org/sakountala13?lang=fr&iz=40547&p=balthazard&n=villecroze&oc=1

2020 03  ACC  ( recherche et exposition 2019)