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samedi 17 février 2018

Anthropologie 1918



Une conférence traitée avec humour et humanité suivie par un public attentif pendant 75 minutes !
Archéologie et anthropologie de la grande guerre, Docteur Signoli
En bref et sans l’art de notre conférencier qui présente l’intérêt de son travail et ses limites.
Derrière la mort il y a la vie, une législation (avant 1914 « objets » archéologiques), des coutumes, un respect lié aux morts malgré la guerre (ce qui existe depuis des millénaires).


Le front : 700 km,  650 000 disparus et donc restés sur place.
Les lignes de tranchées françaises et allemandes protégées par des fils barbelés entre les 2 le no man’s land visible encore sur des photos aériennes, leur structure à l’air libre ou en sous-sol, lieux de vie (bien aménagés côté allemand) ou lieux de mort.
Le sol dans les bois autour de Verdun porte encore les traces des bombardements, les trous d’obus ont servi pour les sépultures d’urgence parfois.
Lieux de vie avec des restes de galeries, de vaisselle brisée, de petits outils ou d’œuvres de poilus (cartes en écorce de bouleau et objets utilitaires), de vêtements ou de monnaies, de crayon ou stylo plume… d’armes, d’obus ou de char.
Les camps de repos à l’arrière sont particulièrement riches en découvertes (matériel de dentiste…).
C’est à l’occasion de découvertes sur des chantiers de construction que les équipes d'archéologues sont contactées  
Enjeux de mémoire : Un squelette peut être identifié et ses restes remis à sa famille pour être inhumé de nouveau.
Violence faite aux cadavres :
inhumations en masse, qui inhume qui ?, l’absence d’inhumation (surpris dans des tranchées minimalistes…)
Violence faite aux vivants :
trajets d’objets dans les parties osseuses ou dégâts dus à l’artillerie ou au souffle inhérent aux bombes.
Photo E S
2018-02 ACC

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