L'installation d'un dépot de médicaments semble nécessaire pour préserver la santé des habitants.
Une pension de 150 francs par an est budgétée pour le pharmacien.
source délibérations du conseil municipal du 10-11-1832.
Le 9 août 1838 Mr Astoux se plaint de ce que le conseil lui a retranché en mai "une allocation annuelle de 150 f au moyen de laquelle il pouvait subsister dans la commune et il assure ne pouvoir y fixer plus longtemps sa résidence et sa pharmacie si le conseil revenant sur sa première délibération ne lui accorde cette fois un traitement de 300 f"..
Le conseil...ce n'est pas sans motif qu'il a retranché... "le traitement de 150 f dont il jouissait sur les fonds communaux; attendu qu'il est notoire que le pétitionnaire doit prendre des dispositions pour rendre sa pharmacie plus utile à Roquevaire qu'elle n'est aujourd'hui" (renvoi en novembre)
Il s'appelait Félix Amant né en 1800 - banlieue de Turin (ses parents -lui pharmacien aussi- semblent avoir beaucoup voyagé - Paris, Marseille, "l'île Palamas"...) , il se marie 2 fois à Marseille en 1826 puis Gémenos en 1845, a eu au moins 3 enfants , dont 2 filles mortes en 1834 à Roquevaire, et un garçon apprenti pharmacien décédé en 1867. Sa soeur meurt à Roquevaire en 1875.
Où était il installé? Il a habité Grand rue et rue Basseron.
En 1818, la première Ecole publique de médecine et pharmacie
est ouverte, elle s’installe à l’Hôtel-Dieu, à Marseille.
Y est il allé? Nous allons consulter les archives. La dernière année de formation a pu être faite à Paris comme peut être pour son père (qui y réside en 1795).
Marseille, écolehttp://patrimoinemedical.univmed.fr/divers/medecine_a_marseille.pdf
et pour Paris de l'apothicaire au pharmacien:
http://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_2003_num_91_339_6301
ACC 2017-01
RECHERCHONS PHOTO ANCIENNE DE PHARMACIE- ROQUEVAIRE (INTERIEUR OU EXTERIEUR) ou tout autre souvenir merci
Signature en 1833 AD 13
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