Bilan 2023:
Cette année a été riche : nos connaissances sur la chapelle et sa nécropole ont progressé.
La datation d'une sigillée provenant des fouilles près de l'abside de la chapelle Saint Vincent (entre 30 et 60 de notre ère) ainsi que la datation d'un fémur masculin (7ème à 8ème siècle) et son étude paléomicrobiologique ouvrent de nouvelles perspectives.
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Le blog en 2023 : 190 articles parus, lus dans les pays suivants:
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Bonne année à tous!
202312 ACC
Le castrum de Saint-Marcel, à 8 km de Marseille, qui domine la vallée de l'Huveaune, mentionné en 1057 dans le cartulaire de Saint Victor, peut nous donner une idée de ce que pouvait être un castrum dans la région. L'INRAP vient de publier, il y a 10 jours, les résultats d'une fouille préventive (vues aériennes superbes).
Alors peut-on rêver à propos des ruines de notre château fort? Même si on le sait un peu plus tardif...
Rappel atlas sorti fin novembre: https://www.inrap.fr/atlas-archeologique-de-la-france-la-premiere-grande-statuaire-1-17600?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=n%25C2%25B0%252079%2520%257C%2520mercredi%252020%2520d%25C3%25A9cembre%25202023
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Les territoires se structurent en fonction de l'habitat, de l'agriculture. Il faut distinguer les mots castrum, castellum, villa...
On découvre dans ce livre disponible en libre accès sur internet, des précisions sur Lasa et surtout sur Solobio (il faut lire le latin) qui contredisent ce qui est écrit sur un site internet, mais pas dans les livres.
Source : La croissance agricole du Haut Moyen Âge de Jean-Baptiste Marquette 1988
« …disparition de certains noms de territoire....33. J’insisterai sur le nom de Solobiis où le seigneur d’Auriol construisit le castrum de Peypin comme on le verra plus loin. Le nom se trouve dans quatre chartes. Il est cité deux fois dans la deuxième donation de Raimbaud d’Arles à l’église d’Auriol, similiter dono de villa Solobii districtum et bagliam et albergariam de medietate ejusdem ville et, un peu plus loin, de supradicto Castro videlicet Auriolis et de appendiciis ejus, hoc est castelli Ornonis, et ville Solobii vel Lasa
34. Le nom est alors celui d’une villa mal définie puisqu’elle se confond parfois avec une autre (la villa Lasa, ailleurs citée indépendamment – on considère qu’elle correspond au territoire de Roquevaire35), laquelle villa paraît dépendre d’Auriol. Le nom revient une trentaine d’années plus tard quand un seigneur d’Auriol échange un demi-muid de terre contre un demi-muid de vigne in castello Solobio36. C’est alors un castellum, mais on sait que castellum et villa sont souvent mis l’un pour l’autre. Le nom se retrouve trois fois dans la charte de 1177 comme nom de territoire : là se trouve la colline de Peypin sur laquelle est construit un nouveau château, castrum de Podio Pino quodpredictus P. noviter edificaverat in quodam podio territorii castri de Solobii, là le prieur de Saint-Zacharie avait des droits, ut prior quicquid habebat in territorio de Solobiis…, et le partage des droits eut pour conséquence la définition des limites de ce territoire par rapport à Auriol (qu’on fit passer par le ruisseau du Merlançon), Territorium de Solobiis et de Auriol rivus de Merdazo terminat atque dividit37. Enfin, dernière occurrence, le nom se retrouve dans une charte de 1259, mais cette fois comme patronyme, celui du chevalier Geoffroy de Solobiis qui arbitre la fixation des limites entre Gréasque et Fuveaux, où de nombreuses pierres furent posées...
38. Le nom est sans doute déjà en train de se
perdre à cause de la cristallisation de l’habitat en villages. A l’époque
moderne le nom n’est plus lié à un habitat, « le nom s’est conservé dans
celui de Solobre, donné à la chaîne de collines qui s’étend sur la rive gauche
de l’Huveaune, depuis Saint-Estève jusqu’à la Gardy (deux lieux-dits du
territoire actuel de Roquevaire) » nous dit B. Guérard dans le
dictionnaire géographique publié à la suite du cartulaire de Saint-Victor. Je
n’ai pas pu vérifier si le nom était encore connu aujourd’hui, en tout cas il
ne se trouve sur aucune carte topographique. (je n'ai rien vu )
39 J.P. Poly, op. cit., p. 131 et ss., la dégradation de la situation alleutière.
24 Le dernier caractère commun à ces dossiers n’étonnera personne : les donations et les ventes viennent d’alleutiers. Jean-Pierre Poly a suffisamment insisté sur cet aspect dans sa thèse pour que je n’y revienne pas39. Notons seulement qu’il est difficile de distinguer des paysans. A côté de quelques hommes de grande notoriété, on trouve des inconnus, mais qui ne sont certes pas sans importance. Tel cet homme qui vend sa part de condamine au prieur de Saint-Zacharie pour un bœuf, un cheval, un verrat et une truie, qui n’est pas le seul exemple d’un homme échangeant de la terre contre des animaux. Les donateurs apparaissent souvent comme de gros exploitants agricoles."
http://books.openedition.org/pumi/22732
Benjamin Guerard 1797-1854 :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Benjamin_Gu%C3%A9rard
2023 12 ACC
Au moment de la révolution, Roquevaire est dans la tourmente, des personnes sont exilées, d'autres perdent la vie, d'autres essaient de profiter des circonstances nouvelles. Qui était Joseph Christin (Cristin) ?
Né le 14 7 1767 fils de Jean Baptiste, procureur et avocat à la cour, décédé alors que Joseph n’a pas 5 mois, petit fils de notaire royal, il deviendra notaire royal. Marié en 1785 puis en 1789 avec Rosalie Turcat fille de Joseph négociant, il est père de famille n’est pas encore majeur, mais il va exercer des charges au sein de la commune
Source : Peuples en révolution| d'aujourd'hui à 1789 Cyril Belmonte, Christine Peyrard (2014)
https://books.openedition.org/pup/16122
« Être revêtu d’une charge publique, c’est alors accepter un travail harassant et dangereux. Harassant en effet, par l’ampleur des tâches à réaliser comme par la cadence souvent très élevée des séances...
40. Dangereux ensuite, parce que les choix qui sont faits peuvent valoir à leurs auteurs au mieux la défiance de leurs administrés et au pire une condamnation à mort pure et simple, que celle-ci soit le fait du glaive de la loi ou des déchaînements de la colère populaire...
Rappelons aussi à cet égard que la plupart des charges publiques ne donnent lieu à aucune indemnité de travail...
Profiter d’une place importante et de la conjoncture révolutionnaire pour parvenir à tout prix, comme le répandent à l’envi de très nombreux discours thermidoriens sur les élus de l’an II, comme celui de ces anti-jacobins de Roquevaire qui ne cessent de pourfendre les manœuvres du clan conduit par le négociant Joseph Turcat et par son gendre de notaire Joseph Christin "...
"il fut un
temps où les honnêtes gens ne pouvaient rester dans la commune. Leurs jours
étaient menacés et ce temps était alors où Joseph Christin, un des principaux
du pays, faisait faire des contributions à force armée, faisait guillotiner,
faisait incarcérer, faisait vendre les meubles et effets des particuliers qui
étaient dans leur maison, lesquels meubles et effets ledit Joseph Christin avait
fait semblant d’acheter pour peu de valeur ?"
41 AD BDR, L 297, Lettre de la municipalité de Roquevaire au département, 21 messidor an V- 9 juillet
2023 12 ACC
Les crèches : moeurs et coutumes marseillaises
Avec ou sans crèche, avec ou sans sapin, un joyeux Noël à tous!
Bon réveillon!
N'oubliez pas la descente des bergers : rdv cours Négrel Feraud à 16h30
En 1914, témoignage d'un poilu:
2023 12 ACC
Dans cette période de désinformation, de chasse aux traditions... peut être faut-il rappeler certaines coutumes européennes anciennes pré-chrétiennes!
"Le jour du solstice d’hiver était fêté, des d’étrennes données, du nom de la déesse Strena, que l’on honorait lors des calendes de janvier. Ce n’est qu’au IVe siècle qu’est officiellement instaurée la fête chrétienne de Noël."
2023 12 ACC
On retrouve ce patronyme dans le bulletin paroissial en octobre 1946 (Melle de la Souchère- école des petits), en outre Mme Goutouli nous a fait don d'un biberon en céramique peinte que lui a offert Mr Dor.
Romuald Dor de la Souchère né à Marseille 18 11 1888, décédé à Antibes 1 12 1977 est diplômé de l'Ecole du Louvre.
"Archéologue, épigraphiste Helléniste de formation, professeur à Cannes, il fonde l'association des Etudes Ligures
et rassemble toute une documentation composée de notes de lecture, traductions et
moulages, conservés aujourd'hui aux Archives Municipales et au Musée d'Archéologie
d'Antibes. C'est sous son impulsion que la connaissance archéologique de la ville
d'Antibes s'est développée au début du XXe siècle. Conservateur du Musée Picasso d'Antibes
au Château Grimaldi où Picasso utilisera une partie du château comme atelier pendant
quelques mois." Le patronyme apparait aussi concernant Elena sur: https://maitron.fr/spip.php?article246764 2023 12 ACC | ||
| Vitraux de ND de Paris menacés? https://www.change.org/p/conservons-%C3%A0-notre-dame-de-paris-les-vitraux-de-viollet-le-duc?recruiter=72430097&utm_source=share_petition&utm_campaign=psf_combo_share_initial&utm_medium=whatsapp&utm_content=washarecopy_37787338_fr-FR%3A3&recruited_by_id=fd8b9930-488e-0130-6fcf-38ac6f16d25f | ||
Autre litige entre deux Roquevairois : Honorade Etienne veuve Long et Jean-Joseph Brest .
"Memoire en réponse. Pour Honorade Estienne, veuve d'Honoré Long du lieu de Roquevaire, appellante de sentence de défaut rendue par le lieutenant des soumissions au siège général de cette ville, défenderesse en requête incidente en fin de non-recevoir du 28 avril 1766, de manderesse en Lettres-Royaux de récision, & requête d'emploi d'icelles du 25 février 1767. Contre Jean-Joseph Brest, maquignon, du lieu de Roquevaire, intimé, demandeur & défendeur. [Gassier, avocat. Maquan, procureur. Monsieur le conseiller de La Boulie, commissaire.]"
https://www.sudoc.fr/197819591
https://gw.geneanet.org/sakountala13?lang=fr&iz=40547&p=honore&n=long&oc=8
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Bertrand de Roquevaire branche d'AIX est juge mage en 1288-1290.
J H Albanès en parle dans l'Histoire de la ville de Roquevaire et de ses seigneurs au Moyen Age ; il ne faut pas confondre Bertrand de Roquevaire et Bertrand de Flotte (page 57) erreur d'Artefeuille!
On le retrouve aussi dans l'ouvrage de 2019, disponible en open book :
Pour remettre Roquevaire, dans le contexte /cadre historique, géographique, ce livre de 2005, édité en open book en 2017 (que vous pouvez donc lire sur votre écran) :
La Provence au Moyen âge
https://books.openedition.org/pup/6295
"Bertrand de Roquevaire (1178-1180) fait partie du conseil restreint de quatre membres, qui assure la régence de Raimond Bérenger IV, frère du roi d’Aragon."
Merci MMA pour l'info!
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