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lundi 22 janvier 2018

Ecoles communales



Le contexte de l’installation des écoles communales
L’enseignement était déjà assuré à Roquevaire avant l’obligation d’installer une école par commune en 1833.
La commune ayant peu de ressources, aura recours à des solutions provisoires (location et réparations de locaux, subventionnement des instituteurs libres) et à des emprunts. 
C’est l’époque des grands travaux: création des chemins vicinaux et de la voie ferrée, construction de la gendarmerie et de la prison, réaménagement de l’Huveaune et création de la route nationale ou impériale, déplacement du cimetière.
Seront bienvenus: les coupes de pins ou le legs reçu par l’hospice (qui devient financier de l’école de filles et de la salle d’asile) et les diverses subventions du département et de l’état. 

1853 l'hospice vient de recevoir un legs, il n'est pourtant pas bien riche, mais les besoins d'école sont là, face à la concurrence des écoles congréganistes il faut trouver des solutions. L'hospice se trouvant pourvu d'un grand espace, il va financer la construction une aile de chaque côté du bâtiment, l'une servant pour la salle d'asile et l'autre pour l'école des filles. Devinez qui va diriger tout cela? Les religieuses! une pour les petits, une pour les filles et deux pour l'hospice! La promiscuité posera problème ultérieurement.

 Recensement 1872 archives départementales en ligne

Les conditions sanitaires


L’eau a toujours été un problème (rare, non potable). 
Avoir de l’eau pour se laver les mains est un luxe arrivé bien tard! Il est refusé à l'école privée de garçons de la place de l'église.

L’assainissement en est un autre, les tinettes étaient un progrès par rapport au probable trou au fond de la cour. A Roquevaire, l’Huveaune servait d’égout, de temps en temps on ouvrait les vannes du barrage… A Pont-de-l’Etoile, un employé était payé pour évacuer ces déchets.
L’aération des locaux n’était pas toujours satisfaisante (plafonds bas, chauffage défectueux, à Lascours l'institutrice refuse plusieurs années le logement trop humide ).
Température recommandée : 16°C.

2017-11 ACC

vendredi 19 janvier 2018

1939 tragédie



Extrait du journal Le Matin (56e ANNÉE N° 20.197) MARDI 11 JUILLET 1939

MARSEILLE, 10 juillet. Par téléphone: Un épouvantable accident s'est produit ce matin à la sortie de Roquevaire. Un autocar qui transportait des films a pris feu par suite, semble-t-il, de l'inflammation de ceux-ci. Dix passagers ont été carbonisés, six sont blessés. Chaque jour, vers 9 h. 30, cette voiture passait à Roquevaire, venant de Peypin et se dirigeant sur Marseille par La Destrousse, Auriol et Aubagne.
Les vingt et une places assises que comporte la voiture étaient occupées plusieurs voyageurs étaient, en outre, debout dans le couloir central.
Dans le car Peypin-Marseille, semblable à beaucoup d'autobus à moteur à huile lourde, le chauffeur était assis dans une sorte de cabine vitrée située en avant du châssis et à côte même du moteur. Une porte y donnait accès. La partie réservée aux voyageurs était accessible par trois portes une avant, deux arrière.
Fréquemment, en fin de semaine, les cinémas ruraux remettent aux chauffeurs; des cars desservant les petites communes des boites de films qu'ils renvoient, après projection. aux agences marseillaises de location. Ce matin, au long de la route une quinzaine, de bobines enfermées selon l'usage dans des boites de fer blanc, avaient été remises au car faisant le trajet Peypin-Marseille. Comme de coutume, le chauffeur les avait déposées dans le couloir central, à même le tapis de la voiture, juste derrière. Vers 9 h. 30 une lourde voiture au sommet de la ligne droite et déclive au bout de laquelle s'étend la vaste place ombrage qui marque le centre de Roquevaire l'allure était forcément assez modérée.
Au feu
Soudain, un voyageur aperçut des flammes dans la voiture. Il cria « Au feu Stoppez ». Le chauffeur, qui apercevait déjà dans son rétroviseur des gerbes de flammes, arrêta son véhicule en moins de deux cents mètres, mais l'incendie s'étendait déjà à toute la voiture.
Pris de panique, les voyageurs se portèrent tous à l'arrière du véhicule. Des boîtes de films jaillissaient vers l'avant des gerbes de flammes.
Une femme ayant eu la présence d'esprit d'ouvrir la portière droite et de sauter de la voiture, elle fut suivie par plusieurs autres voyageurs. Quant à la porte de gauche, soit par maladresse, soit pour toute autre cause, elle résista aux efforts de ceux qui voulaient l'ouvrir. C'est donc une seule porte de secours qui s'offrait aux voyageurs affolés, qui furent bientôt environnés de flammes ou suffoqués par la fumée.
Le chauffeur avait pu, lui aussi, sauter sur le sol par la porte de sa cabine. Mais il semble qu'au moment où la voiture s'arrêta complètement, toute intervention était déjà inutile.
Une torche gigantesque
La plupart des voyageurs qui s'étaient échappés étaient tombés sur le sol, les uns sur les autres, avant l'arrêt complet du véhicule, et ce n'est qu'une torche gigantesque que le chauffeur immobilisa devant la gendarmerie. Entendant les cris, sortir de la gendarmerie, voir les flammes, dit un gendarme, et l'on ne pouvait déjà plus approcher du brasier. En hâte, on relevait les blessés hurlant de douleur, et les automobilistes de passage transportaient ceux-ci dans les hôpitaux les plus proches.
En même temps, les pompiers de Roquevaire arrivaient, et grâce à la motopompe qu'ils utilisaient pour la première fois, noyaient rapidement le véhicule en flammes, intervention utile, car la chaleur dégagée par le brasier était telle que les portes de bois d'un immeuble situé à proximité étaient déjà carbonisées et un incendie d'une rare violence risquait de se propager à travers le village.


L'Ouest-Éclair. Date d'édition : 1939-07-11
(De notre correspondant particulier) Marseille, 10 juillet.
Un autocar d'une société d'Aix-en-Provence, qui effectue le service Marseille-Aix par Aubagne et Roquevaire, a pris feu ce matin dans cette dernière localité au moment où il passait devant la gendarmerie. Le véhicule était conduit par le chauffeur Edouard Charpin.
L'autocar avait quitté Peypin à 8 h 35, emportant croit-on, vingt-cinq voyageurs: il devait arriver vingt minutes plus tard à Roquevaire. Entre ces deux localités, il marqua un petit arrêt à la Destrousse, pour prendre à son dépôt le paquet des films du programme passé dans la semaine à la Destrousse et qu'il devait transporter à Marseille.
Un brasier
Quelques minutes plus tard, alors que l'autocar arrivait devant la gendarmerie de Roquevaire, on vit tout à coup la voiture environnée de flammes. Le véhicule stoppa. Deux portières s'ouvrirent, une sur l'avant à gauche l'autre sur l'arrière à droite. Une douzaine de personnes se précipitèrent dans une sorte de ruée se bousculant, s'écrasant. Quelques autres purent s'échapper avec l'aide de celles qui venaient de sortir.
De la voiture montaient des cris horribles « Au secours », « Maman, maman », « Sauvez-nous ».
En quelques instants l'autocar ne fut plus qu'un brasier duquel les habitants de Roquevaire, accourus, durent s'éloigner tant la chaleur était intense. Déjà il ne restait plus, près du trottoir que des débris calcinés, des ferrailles tordues, des plaques de tôle gondolées. Sous cet amas, on apercevait des débris humains calcinés et notamment le corps d'une femme assise sur une banquette du milieu et serrant un enfant sur son sein, celui d'un homme particulièrement robuste qui a été saisi par la mort au moment où il allait atteindre la portière, celui d'un voyageur qui s'était désespérément cramponné à la portière arrière qu'il a vainement tenté d'ouvrir.
Dix cadavres
Des mesures furent immédiatement prises pour le transport des voyageurs qui n'étaient que blessés; deux d'entre eux furent transportés à l'hôpital d'Aubagne, trois autres furent emmenés à l'hôpital de la Conception à Marseille et une dernière à l'hôpital de Roquevaire. Douze personnes environ étaient indemnes. On pouvait donc, dès les premiers instants, évaluer à une dizaine le nombre des morts. Le Parquet d'Aix avisé se transporta immédiatement à Roquevaire. Il est apparu tout de suite qu'il ne pouvait être question d'un court-circuit et que l'on devait dans ces conditions accepter comme exacte l'explication donnée par une des personnes non blessées, qui a déclaré que quelques secondes avant que le car ne prit feu elle avait signalé au chauffeur que des flammes sortaient du paquet de films. Ce serait donc à l'inflammation des films de cinéma que serait dû l'accident.
Identification difficile des victimes
Les blessés sont Mme Lopez, demeurant rue Farinette à Marseille, Mme et Mlle Cassau, Mme Pelligrini, demeurant à la Bouilladisse. Ces personnes ont été transportées à l'hôpital de Roquevaire. L'état de Mme Cassau est désespéré.
A l'hospice d'Aubagne ont été transportées Mlle Juliette Becker, demeurant rue Sainte-Catherine, à Marseille et Mlle Catherine Coreana, demeurant au Canet près de Marseille.
Les maires de toute la région sont venus à Roquevaire, tant pour voir les blessés et les rescapés que pour tenter d'aider à l'identification des cadavres. L'autocar qui était immatriculé c 917T CAO va être exploré et l'on essaiera d'en dégager les corps.
La liste des victimes
Dans l'après-midi, les déclarations des familles qui venaient à la gendarmerie réclamer des nouvelles de ceux qui, le matin, étaient partis plein de vie, et, hélas, n'avaient pas reparu ont permis d'établir une liste qui semble définitive, des victimes dont les restes …

autre source:
La preuve par neuf Francis Pellissier Calameo p 97 
2018-01 CC

jeudi 18 janvier 2018

Cahier Maurin

Pour en savoir plus : ce samedi 20 janvier à Manosque:
https://mediatheques.dlva.fr/EXPLOITATION/doc/AGENDA/799
2018-01 ACC

LES LIVRES D'ARITHMÉTIQUES CALLIGRAPHIES, à Manosque et en Provence au XVIIIe siècle
par André Poggio et Nathanaële Corriol, en partenariat avec le Musée Paul Arbaud (Aix-en-Provence)
La médiathèque d’Herbès de Manosque conserve deux très beaux exemplaires de livres d'arithmétiques du XVIIIe.  André Poggio, membre de la société scientifique et littéraire des Alpes de Haute Provence et Nathanaële Corriol, bibliothécaire en charge des fonds anciens de la médiathèque d’Herbès ont mis en commun leurs découvertes. L'enquête a commencé pour comprendre leurs origines et en référencer quelques autres : venez assister à la découverte de leurs recherches.
La présentation sera accompagnée d’un diaporama et  de quelques volumes du fonds ancien et de la collection Richaudeau.
Samedi 20 janvier à 10h30
MÉDIATHÈQUE D'HERBÈS - MANOSQUE
Renseignements : 04 92 74 10 54
 

mercredi 17 janvier 2018

1737-40 école



1737 1740 
Pierre Reybaud  (1700 Chateauredon 04- 1767 Roquevaire) est régent des écoles , il va être soudainement destitué au profit d'un étranger, il n'hésite pas à demander qu'on compare leurs capacités, et accepte un salaire moindre.
Pour le connaitre mieux: il a alors 2 enfants et mourra à Roquevaire ancien lieutenant du juge p 15 

"Par devant nous Pierre Maurin et Joseph Pelegrin consuls modernes de ce lieu de Roquevaire est comparu sieur Pierre Reybaud maître escrivain professeur aux belles lettres résidant au dit lieu, Lequel à nous a dit et représenté que, quoiqu’il ait régi avec tout le soin et l’assiduité possible les écoles de ce lieu pendant 3 ans, néanmoins la fausse opinion que quelques personnes mal intentionnées ont suggéré au vulgaire ignorant a fait que la communauté sous ce faible prétexte l’a enfin destitué de la régie des dites écoles  pour la donner moyennant 150 livres par an au sieur Fabre étranger dont on ne connaissait ni les moeurs ni la capacité, ce qu’on n’a pas pu faire sans injustice, d’autant que le dit Reybaud payant une cotte de tailles considérable  des biens de la delle Benoit son épouse et contribuant aux autres charges qui se font par la communauté, devait avec justice obtenir la préférence sur un étranger qui ne contribue en rien aux dites charges et impositions. Ce qui l’oblige soit pour donner des preuves  de sa capacité soit pour procurer le bien public de nous faire offre de prendre la régie des dites écoles moyennant la somme de 90 livres par an, après toutefois avoir ensemblement avec le dit Fabre subi l’examen par telle personne qu’il nous conviendra commettre à ce sujet au moyen de quoy nous somme, requiert et interpelle  de recevoir son offre protestant en cas de refus de notre part de tout ce qui pourrait s’en ensuivre et de nous rendre responsables en notre propre et privé nom des voyages qu’il pourrait être obligé de faire pour se pourvoir contre notre dit refus, de même que l’excédant des 90 livres sans pouvoir le rejetter sur le corps de la communauté dont et du tout proteste très expressement 
et acte signé
Reybaud à l’original

L’an 1740 et le neuvième d’avril à la requête de sieur Pierre Reybaud  m(aîtr)e écrivain en ce lieu de Roquevaire qui a eslu son domicile dans sa maison d’habitation nous officier ordinaire des places l’abaye St Victor les Marseille recu au greffe de ce lieu de Rocquevaire y domicillié avons bien et duement int?imé et signifié le comparant ci-dessus par copie et tout son contenu aux sieurs consuls et  communauté de ce lieu  aux fins qu’ils n’en ignorent et cest en parlant en domicille à  la personne de sieur Pierre Maurin premier consul et baillé cette copie par moy dit officier sous signé lequel a dit que prend copie pour la représenter au conseil
P Maurin consul"
source :AD 13 GG chap 13 n°219  

2018-01 ACC

lundi 15 janvier 2018

sos femmes

Dans le cadre de la journée des femmes et du centenaire de l'armistice, avez vous des souvenirs de famille concernant ces femmes dont les maris, les frères sont partis au front?
Nous avons besoin de témoignages, nous ne gardons pas les documents prêtés.
Merci!
2018-02 ACC

Vases

Les poilus pensaient souvent à leurs domiciles et aux êtres chers qui les habitaient.
Voici une jolie paire de vases faits à partir de douilles de 37 décorés du fameux coq gaulois.
Voici un autre vase toujours fait à partir d'une douille de 37 et de cartouches de Mauser.
On note la rétreinte (plis) réalisée en chauffant le laiton.
Artisanat des tranchées, collection personnelle.
2018-01 J Cot

samedi 13 janvier 2018

Ollivier XIXème

Deux Ollivier natifs de Roquevaire, fils de François "Constantin" machiniste obtiendront de l'aide pour leur poursuite d'études qui furent brillantes, ils obtinrent en outre la Légion d'Honneur.
Il s'agit de :
- Casimir Florent (1853-1932) qui en 1869 demande une demi-bourse pour payer sa pension à l'école impériale des Arts et Métiers (son père gagne alors de 1600 à 1700f  par an et a 4 enfants), transformée en bourse en 1871 ( manque de travail, charges et guerre). Il sera ingénieur, déposera des brevets, deviendra maire du XII ème arrondissement à Paris.

- Louis "Gabriel" Baptiste (1865- ) qui demande une bourse pour l'école vétérinaire de Lyon en 1883 ( sursit d'appel en 1885) deviendra vétérinaire à Aubagne ( création du service d'inspection des viandes, travaux sur la vaccination animale...)

http://www.culture.gouv.fr/LH/LH174/PG/FRDAFAN83_OL2016066V006.htm
http://www.culture.gouv.fr/LH/LH205/PG/FRDAFAN84_O19800035v0957645.htm

Les 2 parents savaient signer en 1850 . 
sources: délibérations des conseils municipaux, archives en ligne état civil AD13, base ELEONORE 

2018-01 ACC

jeudi 11 janvier 2018

Empire 145ème RI


René Verrier  a indiqué dans son livre "Petite histoire de Roquevaire" en page 34 du troisième tome un certain nombre de participants "aux guerres de la révolution et de l'empire".
Nous complétons son travail avec les données qui sont maintenant en ligne (ministère des armées, mémoire des hommes).
Merci aux releveurs bénévoles de la base matricules1802 1815 sur Généanet qui ont grandement facilité les recherches!
Certains ont survécu, d'autres déserté, ou sont morts!

Là, il n'y a pas de photos pour témoigner de l'horreur, du froid... juste quelques croquis ou tableaux.
Ils sont tombés dans l'oubli, même de leurs descendants.
Fantassins de Roquevaire du 145e régiment d'infanterie de ligne, 
Formation au 19 mars 1813 (matricules 1 à 3 000). SHD/GR 21 YC 942.
Suivent les numéros d'enregistrement, les caractéristiques (certains ont échappé à la variole mais sont restés marqués), un est très grand pour l'époque 1.83 m, des yeux clairs souvent, fusilier, voltigeur (pour les petits!) ou grenadier, un gradé: sergent; des professions variées, indiquant des activités diversifiées.




photo source wikipédia 1809 voltigeurs

150 (page 28) Arene Auguste Joseph de Augustin et Benoite Lan, ° 24 11 1791 ?, 1.65 m,  chapelier arrivé au corps le 16 4 1812, conscrit de l’an 1811, 1er bat 4ème cie, fusilier, venu de la 6ème cohorte n° 202, hôpital  de Liegnitz le 4 8 1813,  rayé pour longue absence le 27 7 1814.
151 (page 29) Poutet Honorat dit borguiou de Antoine et Catherine Tremelat, ° 7 3 1791, 1.59 m, charretier, arrivé au corps le 16 4 1812, conscrit 1811, 1er bat voltigeur, venu de la 6ème cohorte n°204, à l’hôpital de Dresde le 24 9 1813, rayé pour longue absence le 27 7 1814.
162 (page 30) Long Jean Joseph Antoine ? dit minois ? de Jean dit Noël et Marie Anne Roubaud, °1792,  1.64 m, cultivateur, arrivé au corps le 16 4 1812, conscrit 1812, 1er bat voltigeur, venu de la 6ème cohorte n°64, égaré le 1 2 1814 ? Rayé pour longue absence le 27 7 1814.
224 (page 41) Gautier Jean Baptiste dit Lorigou ? de JB et Marguerite Négrel, ° 3 11 1792, maçon, 1.55 m, conscrit 1812,  arrivé 16 4 1812,  1er bat 4ème cie, fusilier,  venu de la 6ème cohorte n° 300, en arrière du 18 10 1813 à Leipsig,  présumé prisonnier  rayé le 2 11 1813.
227 (page 41) Tremelat Jean Joseph Luc de Joseph David et Thérèse Tremelat, °26 5 1792, boulanger, 1.83 cm, conscrit 1812,  arrivé 16 4 1812, 5 ème? bat 1ère cie, fusilier,  venu de la 6ème cohorte n°304, déserté le 16 7 1814.
228 (page 41) Négrel Esprit Marius dit l’avocat de Joseph et Elisabeth Furet, °15 5 1792, cultivateur,  1.65 m, conscrit 1812,  arrivé 16 4 1812,  1er bat 4ème cie,  5 ème bat 3ème cie ?,  fusilier, venu de la 6ème cohorte n°305, blessé le 21 5 1813 à Bautzen, rayé pour longue absence le 27 7 1814.
231 (page 42) Fabre Bonaventure de JB et Marie Caillol, °25 1 1778,  1.54 m , arrivé au corps 17 4 1812, enrôlé volontaire, sergent, venant des retraites,  1er bat 4 ème cie, venu de la cohorte 308, entré au service à 21 ans par conscription au 16eme, rejoint infanterie légère le 1 messidor an 7,
Caporal le 11 floréal an 11, sergent le 1 messidor an 13
A fait les campagnes des ans 8 et 9, à l’armée ? an 11 12 et 13, sur les côtes de Bretagne an 14, 1806 et 1807, jusqu’au 14 6 à la grande armée.
Blessé d’un coup de feu à la bataille d’Eylau le 8 2 1807
Passé au 16 ème reg Inf de ligne le 27 7 1804.
1203 (page 204) Brest Joseph Philippe de Laurent et Catherine Fabre, ° 28 7 1791 ?, 1.63 m, cultivateur, arrivé au corps le 28 4 1812, conscrit de l’an 1811, 1er bat 1ère cie, fusilier, venu de la 6ème cohorte n°505, hôpital de Dresde le 28 9 1813, rayé pour longue absence le 27 7 1814.
1318 (page 223) Lan Pierre Joseph dit cadet de Joseph et de Gautier, ° 4 12 1791, 1.66m, brun yeux gris, arrivé au corps le  2 5 1812, conscrit de l’an 1811, cultivateur, fusilier 5ème bat 1ère cie venu de la 6ème cohorte n°625 Parti en congé absolu le 11 5 1814.
 2088 (page 351) Villecrose Hippolyte Jacques de Pierre et Rose Moustier, °11 8 1789, 1.68 m, tuilier, arrivé au corps le 16 5  1812, conscrit de l’an 1809, 1er bat 1ère cie, fusilier, venu de la 6ème cohorte n°714, à l’hôpital de Lützen le 2 5 1813,  rayé pour longue absence le 27 7 1814.
2185 (page 368) Lan Joseph de Lazare et de Marie Girard, ° 27 2 1787, 1,65m, châtain yeux bruns, cultivateur, arrivé au corps le 22 5 1812, conscrit de l’an 1807, fusilier 2ème bat 4ème cie venu de la 6ème cohorte n°740 manque à l’appel le 6 juin rayé pour longue absence le 27 7 1814, mort par suite de maladie le 3 7 1813 à l’hôpital de glogau voir acte mortuaire expédié conf. de mort le 30 6 1821
2187 (page 368) Bonet Vincent d’André et de Thérèse Rebufat, °1788, 1,78m, châtain yeux roux, cultivateur, arrivé au corps le 22 5 1812, conscrit de l’an 1808, fusilier 5ème bat 1ère cie ; 5ème bat 3ème cie, venu de la 6ème cohorte n°743, déserte le 4 5 1814
2336 (page 393) Brun Jean Pierre François Constantin  de François et Françoise Suzan, ° 9 1788, armurier,  (petite vérole), arrivé au corps le 3 6 1812, conscrit de l’an 1808, 1er bat, voltigeur, venu de la 6ème cohorte n°826, passé le 9 2 1814 au 144ème reg de ligne.  
2337 (page 393) Olivier Esprit Isidore de Joseph et Thérèse Pélerin,° 25 9 1789, 1.66 m,, cheveux blancs côté gauche, cultivateur, arrivé au corps le 3 6 1812, conscrit de l’an 1809, 1er bat 1ère cie, fusilier, venu de la 6ème cohorte n°828, hôpital de Lützen le 2 5 1813, rayé pour longue absence le 27 7 1814.
2394 (page 402) Coulomb François de Antoine et Marie Ollivier, ° 10 1792, cultivateur, 1.68 m, arrivé au corps le 3 6 1812, conscrit de l’an 1812, 1er bat 3ème cie, venu de la 6ème cohorte n°906, fusilier, hôpital de Coblentz le 15 12 1813,  rayé pour longue absence le 27 7 1814.
2452 (page 412) Dol Vincent de François et Magdeleine Barthélémy ?, ° 27 2 1789, cultivateur, 1.74 m, (petite vérole) arrivé au corps le 10 6 1812, conscrit de l’an 1809, 1er bat grenadier, venu de la 6ème cohorte n°922,  blessé le 2 5 1813, rayé pour longue absence le 27 7 1814.

2602 (page 437) Bissarel habite Auriol (né Auriol ou Roquevaire ?), arrivé au corps le 4 7 1812, conscrit de l’an 1808, remplace  un conscrit de l’an 1811, 5ème bat 1ère cie , 5ème bat 4ème cie, fusilier, venu de la cohorte 1011, hôpi. le 17 5 1813, rayé pour absence le 27 7 1814.
2960 (page 497) Négrel Vincent dit l’avocat de Louis et de Marie Suzan, ° 10 1 1793, 1,68m, charretier, châtain clair yeux bleus, , arrivé au corps le 26 12 1812, conscrit de l’an 1813, fusilier 1er bat 3ème cie, venu de la 6ème cohorte n°1082, blessé le 2 5 1813, rayé pour longue absence le 27 7 1814.
Des erreurs de transcription sont possibles pensez à vérifier!
Des cas de désertion en 1814, on peut se demander ce que signifie "rayé pour longue absence" à la suite d'une hospitalisation.
Pour Lan Joseph mort le 3 7 1813 en Pologne, pas de retranscription entre 1813 et 1823 sur les actes de décès à Roquevaire

René Verrier signale aussi :
Bernard Gras
Pierre Poutet
Laurent Poutet
Leon Garcin
Jacques Maurin
à voir dans la suite des matricules
à suivre...
2018-01 ACC et J Cot 
actualisé 2019 01 CC